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lundi 1 avril 2013

Le Time encense Christine Lagarde "sauveuse de l'Europe"


Pour le journal américain, Christine Lagarde s'est illustrée dans le sauvetage de Chypre qui menaçait de faire chavirer la zone euro. La directrice du FMI, grâce à son charisme, a su pallier les insuffisances d'une zone euro divisée sur le cap à suivre.
Le journal Time a trouvé l'homme providentiel, ou plutôt la femme providentielle en la personne de Christine Lagarde. D'après le journal américain, la directrice du Fonds Monétaire Internationale est la seule à même de sauver la zone euro. Elle l'aurait encore récemment prouvé, aux yeux du Time qui lui accorde sa Une cette semaine, avec le sauvetage de Chypre qui menaçait de refaire plonger la zone euro dans une nouvelle crise de confiance.
Pour Vivienne Walt qui a suivi Christine Lagarde pendant les dix jours qu'ont duré la crise chypriote, celle-ci a fait preuve d'un calme surprenant, y compris dans les moments les plus difficiles. "Elle se permettait même quelques blagues témoigne la journaliste du célèbre hebdomadaire. D'après cette dernière, c'est à l'ex-ministre française des Finances que l'Europe doit l'accord qui a permis de sortir de la crise chypriote. "Elle a amadoué, poussé, sermonné" les dirigeants européens", écrit VIvienne Walt.
Il faut dire que la journaliste n'a pas été insensible à cette forte personnalité féminine dans ce monde d'hommes. «Elle était toujours la seule femme dans la pièce: une grande silhouette aux cheveux argent parmi des bureaucrates aux costumes gris», décrit-elle. Elle observe également que Christine Lagarde a su s'imposer malgré le fait qu'elle n'était pas économiste, contrairement à son prédécesseur, Dominique Strauss-Khan. "Il est temps pour les économistes d'arrêter de parler en des termes opaques", a-t-elle ainsi lancé aux économistes du FMI.
Dans ces trois pages, le Time oppose la force d'un FMI dirigé par Christine Lagarde face à une Europe désunie, sans cap dans la gestion de la crise euro. L'hebdomadaire américain s'interroge même: "Si elle ne peut pas (sauver l'Europe, ndlr), qui le pourrait?"

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