A-t-on vu Premier ministre plus conciliant et plus prudent ? En attendant, Jean-Marc Ayrault a dû s'étrangler à la lecture du Monde en lisant l'interview de son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, validée, semble-t-il, par l'Élysée. « Le sérieux budgétaire, s'il tue la croissance, n'est plus sérieux. Il est absurde et dangereux », dit-il. En laissant l'impétueux ministre, désavoué sur son projet de nationalisation lors de l'affaire de Florange, pointer les risques de récession provoqués par l'austérité, François Hollande garde deux fers au feu mais brouille le message. Et complique, du même coup, le cadrage budgétaire auquel se livre depuis des semaines son Premier ministre.Jean-Marc Ayrault considère qu'il ne faut pas exagérer l'interprétation du référendum en Alsace même si l'affaire Cahuzac n'incite guère les citoyens à voter. L'enjeu était, selon lui, d'abord alsacien. Quant au projet de loi sur la moralisation de la vie politique dont il présentera les grandes lignes, ce matin, au conseil des ministres, le Premier ministre n'ose se hasarder à pronostiquer qu'il rétablira la confiance. Utilisant le terme de brebis galeuses qui existeront toujours, le chef du gouvernement indique simplement qu'il prépare un arsenal de moyens contre la délinquance financière. Pas d'effet de manches à Matignon où le chef du gouvernement recevait, hier matin, quelques journalistes pour leur exposer son ambition pour une nouvelle étape de la décentralisation. Un projet de loi que Claudy Lebreton lui reproche d'avoir découpé en trois parties pour complaire à Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, et François Rebsamen, le président du groupe socialiste à la Haute Assemblée que je croise justement dans la cour, et qui ressemblent à des comploteurs ayant réussi à faire plier le Premier ministre. Ayrault, qui balaie d'un revers de la main la polémique soulevée par le président de l'association des départements de France, veut créer des dynamiques de territoires. Et se dit prêt à remettre sur la table la notion de peréquation entre départements riches et pauvres pour remédier aux inégalités territoriales et sociales. Quoi qu'il en soit, les conférences territoriales se réuniront après... les municipales pour évoquer les doublons et les synergies à mettre en place.
mercredi 10 avril 2013
Ayrault entre deux feux
Ayrault entre deux feux
Jean-Marc Ayrault considère qu'il ne faut pas exagérer l'interprétation du référendum en Alsace même si l'affaire Cahuzac n'incite guère les citoyens à voter. L'enjeu était, selon lui, d'abord alsacien. Quant au projet de loi sur la moralisation de la vie politique dont il présentera les grandes lignes, ce matin, au conseil des ministres, le Premier ministre n'ose se hasarder à pronostiquer qu'il rétablira la confiance. Utilisant le terme de brebis galeuses qui existeront toujours, le chef du gouvernement indique simplement qu'il prépare un arsenal de moyens contre la délinquance financière. Pas d'effet de manches à Matignon où le chef du gouvernement recevait, hier matin, quelques journalistes pour leur exposer son ambition pour une nouvelle étape de la décentralisation. Un projet de loi que Claudy Lebreton lui reproche d'avoir découpé en trois parties pour complaire à Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, et François Rebsamen, le président du groupe socialiste à la Haute Assemblée que je croise justement dans la cour, et qui ressemblent à des comploteurs ayant réussi à faire plier le Premier ministre. Ayrault, qui balaie d'un revers de la main la polémique soulevée par le président de l'association des départements de France, veut créer des dynamiques de territoires. Et se dit prêt à remettre sur la table la notion de peréquation entre départements riches et pauvres pour remédier aux inégalités territoriales et sociales. Quoi qu'il en soit, les conférences territoriales se réuniront après... les municipales pour évoquer les doublons et les synergies à mettre en place.
A-t-on vu Premier ministre plus conciliant et plus prudent ? En attendant, Jean-Marc Ayrault a dû s'étrangler à la lecture du Monde en lisant l'interview de son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, validée, semble-t-il, par l'Élysée. « Le sérieux budgétaire, s'il tue la croissance, n'est plus sérieux. Il est absurde et dangereux », dit-il. En laissant l'impétueux ministre, désavoué sur son projet de nationalisation lors de l'affaire de Florange, pointer les risques de récession provoqués par l'austérité, François Hollande garde deux fers au feu mais brouille le message. Et complique, du même coup, le cadrage budgétaire auquel se livre depuis des semaines son Premier ministre.Jean-Marc Ayrault considère qu'il ne faut pas exagérer l'interprétation du référendum en Alsace même si l'affaire Cahuzac n'incite guère les citoyens à voter. L'enjeu était, selon lui, d'abord alsacien. Quant au projet de loi sur la moralisation de la vie politique dont il présentera les grandes lignes, ce matin, au conseil des ministres, le Premier ministre n'ose se hasarder à pronostiquer qu'il rétablira la confiance. Utilisant le terme de brebis galeuses qui existeront toujours, le chef du gouvernement indique simplement qu'il prépare un arsenal de moyens contre la délinquance financière. Pas d'effet de manches à Matignon où le chef du gouvernement recevait, hier matin, quelques journalistes pour leur exposer son ambition pour une nouvelle étape de la décentralisation. Un projet de loi que Claudy Lebreton lui reproche d'avoir découpé en trois parties pour complaire à Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, et François Rebsamen, le président du groupe socialiste à la Haute Assemblée que je croise justement dans la cour, et qui ressemblent à des comploteurs ayant réussi à faire plier le Premier ministre. Ayrault, qui balaie d'un revers de la main la polémique soulevée par le président de l'association des départements de France, veut créer des dynamiques de territoires. Et se dit prêt à remettre sur la table la notion de peréquation entre départements riches et pauvres pour remédier aux inégalités territoriales et sociales. Quoi qu'il en soit, les conférences territoriales se réuniront après... les municipales pour évoquer les doublons et les synergies à mettre en place.
A-t-on vu Premier ministre plus conciliant et plus prudent ? En attendant, Jean-Marc Ayrault a dû s'étrangler à la lecture du Monde en lisant l'interview de son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, validée, semble-t-il, par l'Élysée. « Le sérieux budgétaire, s'il tue la croissance, n'est plus sérieux. Il est absurde et dangereux », dit-il. En laissant l'impétueux ministre, désavoué sur son projet de nationalisation lors de l'affaire de Florange, pointer les risques de récession provoqués par l'austérité, François Hollande garde deux fers au feu mais brouille le message. Et complique, du même coup, le cadrage budgétaire auquel se livre depuis des semaines son Premier ministre.Jean-Marc Ayrault considère qu'il ne faut pas exagérer l'interprétation du référendum en Alsace même si l'affaire Cahuzac n'incite guère les citoyens à voter. L'enjeu était, selon lui, d'abord alsacien. Quant au projet de loi sur la moralisation de la vie politique dont il présentera les grandes lignes, ce matin, au conseil des ministres, le Premier ministre n'ose se hasarder à pronostiquer qu'il rétablira la confiance. Utilisant le terme de brebis galeuses qui existeront toujours, le chef du gouvernement indique simplement qu'il prépare un arsenal de moyens contre la délinquance financière. Pas d'effet de manches à Matignon où le chef du gouvernement recevait, hier matin, quelques journalistes pour leur exposer son ambition pour une nouvelle étape de la décentralisation. Un projet de loi que Claudy Lebreton lui reproche d'avoir découpé en trois parties pour complaire à Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, et François Rebsamen, le président du groupe socialiste à la Haute Assemblée que je croise justement dans la cour, et qui ressemblent à des comploteurs ayant réussi à faire plier le Premier ministre. Ayrault, qui balaie d'un revers de la main la polémique soulevée par le président de l'association des départements de France, veut créer des dynamiques de territoires. Et se dit prêt à remettre sur la table la notion de peréquation entre départements riches et pauvres pour remédier aux inégalités territoriales et sociales. Quoi qu'il en soit, les conférences territoriales se réuniront après... les municipales pour évoquer les doublons et les synergies à mettre en place.
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