TOUT EST DIT

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dimanche 10 mars 2013

Hollande dans une spirale infernale

Comment le chef de l'État compte annoncer les douloureuses mesures d'économie. 

Il sait lire, c'est déjà ça....
C'est un agenda terrible. Au long des prochains mois, le gouvernement va devoir endosser une impressionnante série de mesures impopulaires. L'exécutif a commandé une salve de rapports pour l'orienter dans les coupes à opérer dans les dépenses de l'État et de la Sécurité sociale, dont les allocations familiales et les aides aux entreprises. Il doit aussi rendre des comptes à Bruxelles au printemps. Cet été, il cherchera de nouveaux impôts pour compenser ceux qui s'éteignent. Il veut boucler une réforme des retraites avant la fin de l'année, qui passera nécessairement par des efforts. À quelques mois des municipales. "L'année 2013 sera la plus difficile du quinquennat", avait prévenu le ministre du Budget Jérôme Cahuzac devant les députés.
La litanie attendue des mauvaises nouvelles suscite l'effroi de la majorité et des élus locaux. "Dans quel état allons-nous en sortir?", s'interrogent nombre d'entre eux. Les fuites et les maladresses de communication, sur le diesel ou les impôts, ont durci un climat déjà tendu. "Plusieurs déclarations ont introduit le doute. Et on annonce les économies pour 2014, c'est encore loin pour les Français", déplore un ministre. Plusieurs de ses collègues, comme Cécile Duflot, Delphine Batho ou Thierry Repentin, ont fait assaut d'arguments pour éviter les coupes. Les négociations ont commencé.

Une interview télé avant la fin du mois

Le chef de l'État, qui ne s'est plus exprimé devant les Françaisdepuis la traditionnelle allocution de fin d'année, a demandé aux membres du gouvernement de ne pas inquiéter le pays. Eux attendent surtout de voir comment il va assumer les mesures. "Nous devons être mendésistes, dire la vérité sur la situation du pays, et tenir un discours churchillien. Nous ne sommes pas là pour être aimés mais pour redresser", plaide une étoile montante du gouvernement. L'an dernier, d'autres conseillaient déjà au Président d'adopter cette posture.
"Il faut rappeler sans cesse où nous allons, sans honte de se répéter, démontrer que nous sommes constants. Le contraire est anxiogène", estime un autre ministre. "Le Président doit avoir une parole de cadrage, montrer que le cap est tenu. Ne sous-estimons pas le besoin d'une expression solennelle." Réponse dans une dizaine de jours. Le chef de l'État devrait s'exprimer à la télévision. L'idée d'une interview conjointe sur TF1 et France 2 est évoquée pour la semaine du 18 au 24 mars. 

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