TOUT EST DIT

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mardi 19 mars 2013

Chavez, Hessel et les pleureuses de gauche


Soixante après la mort de Staline, Hugo Chavez s’en est allé. Les deux défunts ne sont pas comparables en tous points, mais tous les deux - le dictateur sanguinaire et le chef populiste - ont savouré le culte de leur personnalité. Intéressant d’ailleurs de voir celui de Staline reprendre vie en Russie, dans ce pays à l’âme impénétrable.
Ces jours-ci, en France, les pleureuses de la gauche sont de service mortuaire avec les disparitions de deux de leurs icônes chéries. Exactement comme l’étaient les intellos de la mouvance coco, quand le Petit père des peuples a tiré sa révérence.
Le droit-de-l’hommiste indigné Stéphane Hessel aura son hommage aux Invalides ce jeudi, en présence du président de la République. Retransmis, s’il vous plaît, en direct sur France 2 ! Il y a quelques années, sa mort aurait laissé tout ce petit monde indifférent, mais la sortie de son tract – l’indigent « Indignez-vous » - l’a comme révélé au public. Hessel est alors devenu un intouchable. De la race des Gandhi, Mandela, mère Térésa. Sa biographie ne manque pas de sel, c’est vrai, mais elle ne mérite certainement pas tout ce barnum.
Le néo bolivarien Chavez a droit à toutes les analyses savantes des nostalgiques du trotskisme et autres altermondialistes. On s’étonne que "Libération" – sans doute l’heure du bouclage – ne lui consacre pas toutes ses pages de mercredi, mais on ne perd rien pour attendre. Nous expliquera-t-on son antisémitisme ? Les deux-tiers des 30000 juifs du Venezuela ont quitté le pays pendant son règne. Certainement pas. Les morts de gauche ont toujours bonne presse, question de principe !

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