TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 22 novembre 2012

À rire, et à pleurer…

À rire, et à pleurer…


On pourrait rire des Branquignols de la droite, de leurs haines en bataille et de leurs querelles d'apothicaires.
On pourrait ironiser lourdement sur les invraisemblables irrégularités de ce scrutin, auprès de quoi le congrès socialiste de Reims semble une partie de bridge entre gentlemen, et le duel Gbagbo-Ouattara une votation de canton suisse.
On pourrait dauber à n'en plus finir sur ces responsables de l'UMP, tricheurs, menteurs, mauvais joueurs, agressifs, procéduriers… et sur cette Cocoe à la noix qui ne sait plus au juste si elle n'a pas «oublié» quelques départements.
On pourrait en rire, si tout cela n'était en vérité à pleurer.
Quelle honte! Et, pour la droite, quel gâchis! La majorité part en quenouille, François Hollande s'enfonce dans l'impopularité, la croissance plonge, la dette grimpe, Moody's nous dégrade, le mariage homosexuel n'est pas la formalité que l'on disait… et voilà que ces messieurs de l'UMP, aveuglés par leur frénésie de places et de postes, ouvrent un boulevard au pouvoir socialiste!
Ont-ils oublié qu'ils ne les devaient, ces places et ces postes, qu'à des militants, des électeurs, des citoyens qui ont la faiblesse de croire que la politique c'est - aussi - se battre pour son pays, et pour des idées?
Ceux-là, au fond, se fichent bien de savoir si cette bataille de titans doit être tranchée par la Commission des recours de l'UMP, la Cour de justice européenne ou le Tribunal pénal international. Peu leur importe que Copé et Fillon se départagent à pile ou face, à la courte paille ou à la course en sac. Peu leur chaut que l'on intronise Alain Juppé, un tandem, un triumvirat ou que l'on convoque les mânes de Nicolas Sarkozy. Ils ne demandent qu'une chose: que cesse - et vite - ce pitoyable feuilleton qui abaisse la politique et ceux qui sont censés l'incarner.

A CE RYTHME, NOUS SOMMES PARTI POUR DIX ANS DE SOCIALISME !

0 commentaires: