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dimanche 28 octobre 2012

Fillon accuse Ayrault d'"insulter" la moitié des Français

L'ancien Premier ministre François Fillon a vu dimanche dans son successeur Jean-Marc Ayrault "un homme de gauche, très sectaire qui s'en prend à la majorité des Français", l'accusant d'"insulter" la moitié d'entre eux, lors du Grand rendez-vous Europe1-iTélé-Le Parisien-Aujourd'hui en .
"Tout d'un coup, le personnage présenté comme calme, policé, qui avait appris avec la de la ville de Nantes le réalisme, apparaît comme ce qu'il est, c'est à dire un homme de gauche, très sectaire qui s'en prend à la majorité des Français", a lancé .


L'ancien premier ministre, qui brigue la présidence de l'UMP face à Jean-François Copé, était interrogé sur les propos de son successeur qui a dénoncé samedi devant le congrès du PS à Toulouse "la vieille droite bourgeoise dont le pays ne veut plus".
"On sent que Jean-Marc Ayrault est complètement désemparé et, surtout, qu'avec le choc de la réalité le vernis craque", a-t-il dit. "Ce n'est pas indispensables d'insulter la moitié des Français, enfin, lui pense les insulter en les traitant comme il le fait, avec des accents de lutte des classes", a-t-il enchaîné, rappelant que 48,3% des Français avaient voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle en mai.
François Fillon a appelé aussi à un "ressaut" en France, estimant qu'il fallait "rassembler, pas s'insulter et se montrer du doigt comme le fait le Premier ministre".
"Même l'alternance classique ne pourra pas venir à bout de la crise que nous traversons qui est en réalité le déclin de l'économie française et sans doute du continent européen", a-t-il cependant concédé.
Comme on l'interrogeait sur le "à gauche toute" du congrès du PS à Toulouse, il a estimé que "c'est juste une erreur terrible qui s'explique par le fait que les socialistes ont fait campagne contre Nicolas Sarkozy".
Après ses propos jeudi sur le plateau de France 2 laissant entendre que l'ancien président était intervenu auprès du groupe PSA pour qu'il retarde son plan social, François Fillon a affirmé avoir simplement voulu dire "que le combat de Nicolas Sarkozy pendant tout son quinquennat a été d'éviter les plans sociaux".
"Pendant cinq ans, il n'y a pas eu de plan social et il n'y a pas eu de fermeture d'usine", a-t-il soutenu.

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