TOUT EST DIT

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jeudi 6 septembre 2012

Cambadélis, Désir, Web : un citoyen exemplaire à Solferino

Dans quelques semaines, Martine Aubry sera remplacée à la tête du Parti socialiste par un autre membre de ce parti exemplaire. Deux noms circulent quant à l’identité de son successeur : Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis. Deux hommes d’expérience qui ont en commun des fiches Wikipedia éloquentes et sulfureuses.
L’image des deux candidats à la succession de Martine Aubry pour prendre la tête du Parti socialiste n’est pas fameuse. Entre leurs fiches Wikipedia blindées d’allusions à leurs passés judiciaires, le nombre d’articles de presse, sur les plus grands sites, qui relatent leurs condamnations et les commentaires assassins des internautes (« PS : Quel repris de justice Martine Aubry désignera-t-elle comme successeur ?« ), le web ne semble pas d’accord avec le choix des socialistes de nommer l’un de ces deux camarades comme Premier secrétaire du parti.
Pour comprendre ce phénomène, nous avons reproduit des extraits des fiches Wikipedia des deux candidats à la direction du PS et compilé quelques articles sur le sujet :
Harlem Désir

Condamnations

De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs18. Cela lui vaut d’être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux19.
Harlem Désir aurait également bénéficié d’une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme20.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-elus-condamnes-et-reelus_769221.html
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/marseille-harlem-desir-arroseur-99797
http://www.leparisien.fr/politique/une-deputee-ump-traite-harlem-desir-de-repris-de-justice-27-09-2011-1628026.php
Jean-Christophe Cambadélis

Affaires et condamnations

Affaire Agos
Poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, car il avait bénéficié d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Affaire de la MNEF
Quand éclate l’affaire de la MNEF, les médias pointent du doigt les liens connus entre l’imprimerie Efic et le député socialiste. Les enquêtes concluront, en effet, sur un système de fausses factures mis en place notamment par l’intermédiaire de cette imprimerie3. Jean-Christophe Cambadélis sera condamné dans le cadre d’un autre volet de ce scandale.
Mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, car soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil4: « De 1991 à 1993, c’est en qualité de «sociologue» que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur «chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités». » Seuls «trois documents manuscrits» auraient attesté du «travail» du député5.
Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance », il est condamné, à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF, par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Cette peine n’est assortie d’aucune interdiction d’exercer un mandat politique.
Concerné par deux affaires judiciaires, dont celle de la MNEF, Jean-Christophe Cambadélis s’est exprimé dans un communiqué de presse :
« Je ne peux pas dire que j’aborde cette épreuve avec soulagement, mais il s’agit quand même pour moi d’un dénouement bien venu. Car cette épée de Damoclès m’a été opposée à chaque fois qu’une responsabilité politique de premier plan me fut proposée. J’ai été stoïque, mais si j’étais coupable, j’aurais déjà “payé dix fois” par les handicaps, les refus, voire l’opprobre que cette « affaire » m’a causée. Mais tout cela a fini avec le temps — dix ans — par se dégonfler. Alors je suis serein. L’essentiel des accusations contre moi a été levé. Souvenons-nous des allégations de l’époque : financements occultes, trafic d’influences, vente à vil prix d’une imprimerie, mise en place d’un système d’enrichissement, que sais-je encore… De tout cela l’instruction n’a retenue qu’une mise en cause résiduelle et vraisemblablement prescrite (le parquet l’avait demandé), dans un dossier annexe de l’“affaire MNEF”. »
Pendant cette période au terme de laquelle il fut condamné, il s’est mis en congé du Parti socialiste.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-succession-de-martine-aubry-a-la-tete-du-ps_1155836.html
http://www.fdesouche.com/318787-aubry-va-choisir-cette-semaine-son-successeur-la-tete-du-ps
http://www.liberation.fr/societe/010152489-mnef-cambadelis-condamne-a-la-prison-avec-sursis
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/04/01002-20120904ARTFIG00304-desir-vs-cambadelis-les-candidats-au-banc-d-essai.php?google_editors_picks=true
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