TOUT EST DIT

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dimanche 16 septembre 2012

Après la Fête de l'Humanité, le Front de gauche à l'assaut du traité européen

La Fête de l'Humanité, s'est achevée dimanche à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) "dans une ambiance combative politiquement", selon le PCF, après trois jours de débats portant surtout sur le refus du traité budgétaire européen.
Le PCF et le Front de gauche voulaient faire de la Fête de l'Humanité, qui, selon les organisateurs, a accueilli 650.000 visiteurs en trois jours, le premier grand rassemblement populaire contre le traité budgétaire européen avant la manifestation du 30 septembre.
Objectif atteint pour Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste, qui a senti "une ambiance très combative politiquement" notamment sur "la question de la bataille contre le traité".
"On a senti une grande envie d'en découdre", selon André Chassaigne, chef de file des députés du Front de gauche.
Dans les allées de la Fête de l'Humanité pourtant peu de badauds sont réellement au courant de l'enjeu du traité budgétaire européen.
"Beaucoup viennent chercher des réponses, des arguments, veulent en savoir plus, demandent à être convaincus", reconnaît Pierre Laurent. "On peut amplifier une campagne de très grande ampleur sur cette question", assure le numéro un du PCF."Il y a quelque chose qui est en train de prendre", confirme Alain Chassaigne.
Samedi, la ministre des Droits des femme et porte-parole du gouvernement, Najat-Vallaud Belkacem, une des rares ministres à s'être déplacée, a fait les frais de la campagne anti-traité.
La ministre a en effet été chahutée lorsque le traité budgétaire européen s'est invité dans son débat sur l'égalité hommes-femmes. "Référendum ! Référendum", a hurlé la salle en sifflant Najat Vallaud-Belkacem qui affirmait que "ce traité a été réorienté par François Hollande".
Sur un tout autre sujet, une autre invitée, l'essayiste et journaliste Caroline Fourest a été prise à partie samedi par une trentaine de personnes qui l'ont contrainte à annuler une intervention sur "Comment faire face au FN". Un incident vivement condamné par les organisateurs et le Parti de gauche, qui ont mis en cause le groupe "Les Indigènes de la République".
Ce couac mis à part, la Fête de l'Humanité, "c'est le bon endroit pour prendre la température de la rentrée", a estimé Pierre Laurent, pour qui "ceux qui ne sont pas venus ont manqué quelque chose pour comprendre le climat populaire, le climat de la gauche".
Plusieurs cadres du PCF et du Front de gauche ont regretté que Harlem Désir, futur dirigeant du PS, ne soit pas venu, comme plusieurs ministres. "Ils étaient dix à l'université d'été du Medef, combien ici ?", s'est agacé Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat FG à la présidentielle.
"Il y a une crainte de venir échanger", estime Alain Chassaigne qui rappelle que la Fête de l'Humanité "a la particularité d'avoir des échanges avec les militants, des échanges un peu vifs".
Des militants qui ont été rassurés par Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent réaffirmant la bonne entente entre le Front de gauche, le PCF et l'ancien candidat à la présidentielle. "Nous ne sommes pas en compétition", a rassuré Jean-Luc Mélenchon tandis que son homologue Pierre Laurent répétait "les querelles de chef ne nous intéressent pas".
"Dans le collectif, chacun vient avec son talent, sa richesse, sa façon de faire, tout cela est complémentaire", confirme André Chassaigne.
Ce n'est d'ailleurs ni Pierre Laurent, ni Jean-Luc Mélenchon qui a prononcé le discours de clôture de la Fête de l'Humanité mais Patrick Le Hyaric, directeur du journal L'Humanité et député européen. Il a donné rendez-vous le 30 septembre "pour que nos concitoyens obtiennent le droit qui conditionne tous les autres. Le droit de choisir leur avenir".
MAIS, ILS L'ONT DÉJÀ CHOISI, N'ONT-ILS PAS VOTÉ HOLLANDE ???

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