mardi 3 juillet 2012
La dernière Gay Pride avant le mariage et l’adoption ?
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vient de le promettre : le
mariage et l’adoption des enfants seront ouverts aux homosexuels sous ce
quinquennat. Et c’est vrai qu’en voyant défiler ces dizaines de
lesbiennes, d’homos et de trans habillées en mariées, ceux qui
pouponnaient façon Elton John et son mari avec des bébés et des
poussettes, encadrés par les chars de la Gay Pride, la réalité de cet
incroyable et scandaleux bouleversement politique et social imminent
faisait dresser les cheveux sur la tête.
Entre les grandes Zoa qui se roulaient des patins ou montraient
leurs fesses, l’ambiance cage aux folles, les monstrueuses sœurs de la
Perpétuelle indulgence, les costumes latex SM, fouets, muselière, les
habituels corps de métier – plus corps que métier – à la « Village
People » et les chars de queue, si bien nommés, l’outrance et les
détails répugnants était cette année encore au rendez-vous. Au milieu
des revendications pour élever des enfants.
Le tout dans une atmosphère gay-friendly, de complaisance,
d’enthousiasme des badauds et d’approbation rarement égalée. Les médias –
des magazines féminins aux journaux people en passant par les revues
qui se donnent des airs sérieux, jusqu’au dernier des feuilletons
télévisés – ont fait leur œuvre. Il fallait lire le papier amoureux du Parisien, journal
populaire, en faveur de la manifestation. Tout juste était-il mentionné
que certains riverains (ces vieux c…) souffrent du bruit. Plus aucune
autre réticence maintenant n’a droit de cité. C’est l’effet socialiste.
Vous allez voir ce que vous allez voir. Comme le proclamait une pancarte
portée par deux gays à oreilles de lapin : « Le changement c’est deux papas ». Si seulement la pollution n’avait pu être que sonore.
Le « ministre de la famille », Dominique Bertinotti, était présente
pour le début du défilé. « Je vais partout où l’avenir de la famille se
joue », a-t-elle déclaré à la presse, ajoutant que « toute avancée
sociétale profite à l’ensemble de la société ». Et se disant confiante
« pour que la loi sorte en 2013 ». Cette fois on y est. On a été
spécialement gâtés avec l’élection de cette sinistre clique.
Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et Jean-Paul Huchon, président du
conseil régional d’Ile-de France ou encore Jack Lang marchaient derrière
des banderoles.
Plusieurs personnalités du show-biz étaient groupées derrière la
banderole d’ouverture portant l’inscription « 2012, l’égalité n’attend
pas », dont l’acteur Charles Berling et l’actrice Zabou Breitman, qui
parrainaient cette « Marche des fiertés LGBT » (lesbiennes, gays, bi et
trans). Un parrain homme et une marraine femme ? Quelle horreur !
« C’est une marche spéciale, parce que c’est la première fois que
nous avons un gouvernement, un président, une Assemblée favorables à
certaines avancées », s’est félicité Nicolas Gougain, porte-parole de
l’Inter-LGBT.
Le Gai Moto Club, qui doit donner des boutons à plus d’un motard,
ouvrait le cortège, suivi par plus de 80 associations, représentées par
des chars : Les Gais retraités, l’association des parents et futurs
parents gays et lesbiens, le magazine homo Têtu, mais aussi des associations d’entreprises comme Embrayage (l’association des personnels LGBT de PSA Peugeot Citroën)… ou Homobus (RATP),
David et Jonathan (mouvement homosexuel chrétien), Beit Haverim (groupe
juif gay et lesbien), Homosexualité et socialisme, ou encore Gay Lib
(les gays de l’UMP) et Le Flag (les homos de la police !).
Maquillages, boa, chapeau, tatouages et exhibitions diverses
rivalisaient d’imagination et de bon goût. Comme ce « christ » portant
une croix rose, marqué des symboles du gender, ou ces préservatifs
multicolores jetés comme du riz à la tête des mariées – ils ne font pas
confiance à la stabilité du mariage homo ? – ou encore ces anges
sado-masos et autres attaques largement blasphématoires contre le pape
et l’Eglise catholique, leur bête noire.
« L’année 2012 est l’année de l’espoir parce qu’il y a enfin un
président de la République qui a osé faire campagne en prônant l’égalité
entre tous, l’égalité devant l’amour », s’est réjoui le maire de Paris
Bertrand Delanoë.
« Il faudra voir si ce ne sont pas des promesses en l’air », se méfie Ludovic, infirmier, perruque dorée et faux cils.
« Un demi-million de participants chaque année » (ce qui est
complètement faux) « la première manifestation récurrente politique
française » (ce qui est vrai), comme l’a relevé Le Salon Beige, le lobby
homo ne craint pas les chiffres bidonnés, tant pour ses manifestations
ou ses sondages que pour ses pseudo-études scientifiques.
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