vendredi 13 juillet 2012
Inconséquents : ces politiques qui font tout pour restreindre l’usage de la voiture avant de se lamenter sur sa disparition
Le groupe PSA Peugeot Citroën a
présenté ce jeudi un nouveau plan de restructuration, prévoyant la
suppression de 8000 postes. Les hommes politiques, socialistes ou
écolos, qui sont contre l'automobile devraient s'en réjouir, pas
pleurer.
Vous savez que nous sommes inconditionnel des
Inconnus. Nous adorons le sketch culte du reportage sportif dans lequel,
comme une litanie, ils répètent le fameux : “Cela ne nous regarde pas” . Et bien nous prenons exemple sur nos modèles et nous disons : PSA , cela ne nous regarde pas.
La première chose que nous assénons est que l’affaire PSA est un grand succès. Un succès pour tous ceux, socialistes, écolos, qui sont contre l’automobile. Ceux là veulent la régression de l’industrie auto. Eh bien, ils l’ont !
Par
les taxes sur les carburants, par les restrictions à l’usage de
l’automobile, par l’obsession sécuritaire, eh bien… ils ont réussi à
faire chuter le nombre de kilomètres parcourus, C’est ce qu’ils
voulaient, ils l’ont !
Par les campagnes, les
agressions culturelles, la concurrence d’autres modes de déplacement,
ils ont cassé l’attrait de la voiture.
Bien entendu, Gribouilles professionnels, cela
ne les a pas empêché de doper périodiquement les ventes de voitures par
des subventions, subterfuges, primes à la casse ou autre, ralentissant
ainsi la nécessaire adaptation de l’outil de production.
Nous
sommes en présence d’un cas d’école d’inconséquence des politiciens :
ils veulent pour des raisons idéologiques casser l’usage de la voiture,
mais ils jouent les pucelles effarouchées lorsque ladite industrie doit
prendre les mesures qui découlent de sa régression.
Nous
assistons exactement au même phénomène du coté des bistrots et
restaurants de campagne. Les gendarmes sont en embuscade à la sortie des
cafés et restaurants, verbalisent, font sauter les permis et les
points. Ils agissent sur instruction des préfets mais les mêmes préfets
s’étonnent de la fermeture des établissements, de la désertification des
campagnes, de la recrudescence de la violence provoquée par l’abus
d’alcool dans les rues et à domicile.
On organise la mort de tout un secteur, mais on ne comprend pas qu’il meure !
Ah, les braves gens, heureux qu’ils sont car leur pouvoir gagne à la destruction et en plus il se renforce à la mort .
L’affaire
PSA c’est pain béni pour les socialistes, constructivistes, dirigistes.
Ils se paient à l’aller, en organisant la déconfiture, et au retour, en
prétendant administrer les remèdes.
Ils ne sont
pas, mais alors pas du tout gênés par leur grands succès
constructivistes antérieurs : le Plan sidérurgie qui a tué l’acier
français, le Plan calcul qui a tué notre informatique, le Plan textile
qui a ruiné toute la filière. Ils ne sont pas échaudés par les
catastrophes du Crédit lyonnais qui a voulu jouer à la Banque
industrielle, par l’IDI qui s’est transformé en une gigantesque
prébende, par le CEPME qui abandonnait ses créances au lendemain d’un
prêt politique, etc.
Les communistes avaient
raison qui, en leur temps, du temps ou ils avaient une pensée
structurée, qualifiaient le système français de système monopolistique
d’Etat, de CME. Tient, c’est le même Herzog qui est conseiller de
Barnier à la commission européenne. Simple coïncidence, n’est ce pas...
Le capital français est en deuil. PSA
c’était l’une des rares familles à faire partie de ce que nous appelons
le capital industriel français par opposition au grand capital apatride
klepto. Mais la fausse droite, les socio démos préfèrent le
grand capital international apatride klepto qui assure leurs fins de
mois et paient leurs déficits et frais de déplacements et notes de frais
et campagnes électorales.
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