TOUT EST DIT

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vendredi 13 juillet 2012

André Bercoff : “La repentance, ça suffit !”

Longtemps proche de la gauche, le journaliste et écrivain s’attaque aujourd’hui aux ravages de la “pensée unique” de nos politiques face à l’islamisme.
“Le succès actuel des journalistes et écrivains “politiquement incorrects” est d’abord le résultat, en plus de leur talent, du ras-le-bol des Français à l’encontre de quarante ans de pensée unique aussi convenue qu’oppressante. Ses trois piliers : “vivons à droite, indignons à gauche”, “les minorités ont toujours raison, la majorité a toujours tort”, “l’Occident doit une repentance éternelle au tiers-monde”. Qui osait transgresser ces dogmes était jusqu’alors aussitôt mis au ban de la société ! Mais au fond d’eux-mêmes les Français, qui ont des yeux et des oreilles, n’en pouvaient plus de cette bien-pensance imposée, de ces silences et de ces mensonges : il fallait bien qu’à un moment le couvercle saute ! Aussi, dès que la parole s’est libérée, à la faveur notamment des nouveaux médias, qui ne permettent plus d’enfermer la liberté de penser, l’engouement a été immédiat. Et les grands médias, et les grandes maisons d’édition, ont bien été obligés d’en tenir compte…
Il y a un autre phénomène qui explique ce succès du non-conformisme, c’est l’irruption de l’islamisme radical, qui n’a rien à envier au fascisme ou au stalinisme, et les réponses non adaptées de nos politiques – qui pratiquent trop souvent la politique de l’autruche : “Cachez ce sein, ou plutôt ce voile, qu’on ne saurait voir…” Il y a, de la part des “fous d’Allah”, une volonté assumée d’asservissement, d’écrasement de toute liberté dans le monde. Et le décalage est tel entre ce que les Français observent et ressentent et le discours compatissant et “arrangeant” de leurs dirigeants (défausse, culture de l’excuse, horaires aménagés dans les piscines, abstention lors du vote sur la burqa, etc.) qu’ils sont allés chercher ailleurs que dans la “parole officielle” ces vérités que l’on cherche à taire. Il y a trente ans, on n’avait pas le droit d’être anticommuniste, au nom du “On ne doit pas désespérer Billancourt” ; aujourd’hui, on n’a pas le droit de dénoncer l’islamisme – qui n’a rien à voir avec la pratique de l’islam – au nom du “On ne doit pas désespérer le 9-3”.”

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