Sur le thème des armées «au service de la Nation et de la paix dans le
monde», le cru 2012 met à l'honneur les casques bleus qui servent dans
le cadre des forces de l'ONU et les troupes rentrant d'opération
extérieures (Opex). Avec 4950 hommes et femmes des trois armées et de la
Sécurité civile, le défilé sera aussi copieux que les années
précédentes. 241 chevaux, 450 véhicules et 82 motos sont également
mobilisés pour le défilé au sol et 66 avions, 32 hélicoptères seront
dans les airs. Plus de 3000 policiers et militaires sont mobilisés pour
assurer la sécurité du défilé et 1900 policiers et gendarmes seront
encore présents dans la soirée pour la sécurité du feu d'artifice sur le
Champ de Mars.
De nombreux membres du gouvernement,
du monde diplomatique, assistent comme à l'accoutumée au défilé depuis
la tribune présidentielle dressée, place de la Concorde. Parmi eux, la
présence de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande sera
particulièrement observée. La journaliste va faire sa première
apparition officielle depuis l'affaire du «tweetweiler».
A l'issue des cérémonies, le président s'entretiendra avec des soldats blessés en opération et des familles de militaires morts en mission. A 13 h
15, la journée va revêtir un accent plus politique. François Hollande
va renouer avec une tradition abandonnée par son prédécesseur Nicolas
Sarkozy, l'interview télévisée. Interrogé par Claira Chazal et
Laurent Delahousse, respectivement pour TF1 et France 2. Le socialiste
devrait rendre un hommage appuyé aux armées, avant d'évoquer la crise
sociale et financière, après l'annonce du choc social à PSA. François
Hollande fera le bilan d'un début de quinquennat marqué par la crise de
l'euro et la montée du chômage. Il est également particulièrement
attendue sur l'affaire du tweet de sa compagne Valérie Trierweiler qui a
mis à mal sa volonté d'instaurer «une présidence normale». L'entretien
se fera en direct de l'Hôtel de la Marine, place de de la Concorde, où
aboutit le défilé militaire.
Il devrait ensuite se rendre dans les jardins de l'Elysée ouverts au
public pour l'occasion avant de rallier Brest pour le 20e anniversaire
de la fête maritime «Tonnerres de Brest»
Vendredi soir, le président s'est adressé aux militaires lors de la
réception au ministère de la Défense qui précède les cérémonies du 14
juillet. Le chef de l'Etat a lancé l'élaboration du nouveau Livre blanc
de la défense, qui doit redéfinir les menaces et les capacités des
armées pour les 15 ans à venir.
Vivez les principales étapes de cette journée sur le parisien.fr
11h25. La caméra loupe de France 2 amuse sur twitter. Pour
suivre les cérémonies du 14 juillet, France 2 a mis les moyens. Près de
120 personnes travaillent sur le direct orchestré à l'antenne par Marie
Drucker. Depuis le début de cette édition spéciale, la journaliste met
l'accent sur ... la "caméra loupe" qui permet de faire des images au
ralenti des militaires. Répétés plusieurs fois depuis le début de la
matinée, la caméra loupe est devenue au fil des minutes l'objet de
blagues sur twitter. «A la fin du défilé combien de fois Marie Drucker
aura dit caméra loupe ?», s'interroge un internaute. «LE mot du défilé
du #14juillet sur @France2tv c'est #cameraloupe !!!», enchaîne un autre.
«Quelqu'un m'explique pourquoi ma timeline est remplie de #cameraloupe ?
», s'interroge une autre.
11h15. Nicolas Dupont-Aignan salue les militaires sur twitter.
Fier de nos soldats qui risquent leur vie . Une belle armée au service de la République#défilé
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) Juillet 14, 2012
11 heures. La compagne du président Hollande, Valérie Trierweiler, n'est pas assise à côté de lui. Elle a pris place dans la tribune d'honneur, au côté des personnalités invitées. La cérémonie retransmise à la télévision ne montre que très peu d'images d'elle. Sur le réseau social twitter, on s'interroge... Principal invité étranger à assister au défilé : le président du Parlement européen, Martin Schultz.
10h55. Hollande va annoncer une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique lors de son interview télévisée du 14 juillet. Cette commission devrait en particulier se pencher sur le cumul des mandats, les modes de scrutin, le financement des campagnes électorales et les conflits d'intérêts, a-t-on ajouté. Lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, le 3 juillet, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait annoncé l'introduction d'«une part de proportionnelle» dans le mode de scrutin des élections législatives et la fin du cumul de mandats pour les parlementaires dès 2014, conformément aux engagements de campagne de François Hollande.
10h40. Corinne Lepage se réjouit sur Twitter.
#Defilé formidable moment d'émotion avec le discours de Gambetta
— Corinne Lepage (@corinnelepage) Juillet 14, 2012
10h30. Le passage du discours de Gambetta qui évoque une pluie diluvienne, fait sourire le président de la République, à la tribune. François Hollande extrêmement malchanceux en terme de météo depuis son élection, a toujours assisté à des cérémonies par mauvais temps. Le 15 mai, les images lors de son investiture sur les Champs Elysées ont fait le tour du monde. On le voyait trempé dans son costume ruisselant, lunettes embués. Lors de son passage à Londres cette semaine, les médias anglo-saxons lui ont trouvé un surnom : «rain man» (l'homme de la pluie, ndlr)
10h18. Après avoir passé en revue les forces armées présentes sur les Champs Elysées, François Hollande est accueilli par Jean-Marc Ayrault, le premier ministre. François Hollande, l'air grave, reçoit le salut.
10h15. Faouzi Lamdaoui, un proche de François Hollande partage des photos de la tribune officielle.
J'assiste au défilé du 14 Juillet, Place de la Concorde. twitter.com/Faouzi_Lamdaou…
— Faouzi Lamdaoui (@Faouzi_Lamdaoui) Juillet 14, 2012
10h02. François Hollande commence le défilé dans une voiture militaire.
9h57. Jean-Marc Ayrault de la tribune présidentielle se confie. «Je n'oublie que c'est l'image à nos français, nos soldats, qui sont engagés dans des missions de paix», assure le Premier ministre.
9h55. La patrouille de France se met en place et s'apprête à décoller.
9h54. François Hollande quitte l'Elysée. Le président de la République a pris place à bord de la voiture officielle qui va le conduire jusqu'aux Champs-Elysées.
9h52. Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande arrive sur la tribune officielle où elle prend place parmi les personnalités. Elle est particulièrement attendue puisque c'est sa première sortie depuis son tweet de soutien à l'adversaire politique de Ségolène Royal, pendant les législatives. Un acte qui a plongé François Hollande au coeur de soucis familiaux. D'autant que cette semaine, son fils Thomas Hollande, le fils du Président s'est exprimé dans l'hebdomadaire le Point. Le jeune avocat de 27 ans a assuré qu'il ne voulait plus lui adresser la parole. Et qu'il fallait qu'elle précise son rôle en tant que première dame de France. «Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée», a-t-il taclé.
9h30. Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur est arrivé à la tribune présidentielle, entouré de nombreux membres du gouvernement. «C'est un moment de rassemblement , nous avons besoin de ces moments où les Français se rassemblent autour de l'essentiel, les valeurs», confie le ministre. Le président du conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon, les ministres Cécile Duflot, Marisol Touraine, Fleur Pellerin, Aurélie Filipetti, ou encore Pierre Moscovici, discutent au pied de la tribune présidentielle. Deux anciens premiers ministres socialistes sont aussi présents. Lionel Jospin et son épouse Sylviane Agacinski et Michel Rocard font partis des invités.
9h15. Pour Jean-Yves Le Drian, il n'y a pas de «coupes sombres» dans le budget défense, mais redéfinir les priorités. Le ministre de la Défense, interrogé sur France Inter sur la Loi de programmation militaire (LPM) en cours d'application, a constaté qu'«il y avait des prévisions d'augmentation de financement d'avant la crise qui n'ont pas été au rendez-vous». «Je dis simplement : constatons la dure réalité des chiffres et essayons d'envisager l'avenir». «Ce que je ne veux pas, c'est que l'on envisage le budget de la défense par des coupes sombres, de manière aveugle, sans assurer la cohérence, la cohésion de notre outil de défense», a poursuivi le ministre. «C'est bien l'enjeu du Livre blanc», a-t-il souligné : «Faire en sorte que notre format corresponde aux missions que l'on veut donner à la défense de notre pays face aux menaces nouvelles qui apparaissent». «Et non pas pour qu'on puisse dire : on coupe là parce que c'est plus facile d'arrêter tel programme d'armement que tel autre. Ce n'est pas comme ça qu'il faut faire», a-t-il déclaré. «La défense ne sera pas sacrifiée, ce ne sera pas une variable d'ajustement des engagements financiers futurs. Mais il faut que la défense redéfinisse son propre périmètre et ses propres priorités», a affirmé M. Le Drian.
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