Cher François Bayrou,
J’ignore quel prof vous étiez, il y a
bien longtemps, lorsque vous étiez en contact avec les plus jeunes des
Français que vous prétendez bien connaître… Mais là, j’voulais vous
dire… votre dernière copie est bien plus que médiocre, elle est nulle.
Il n’y a rien à en tirer… Permettez-moi d’y revenir.
Z’avez tout faux dans votre intro : le mépris et le style « tape
dur » ne font pas bon ménage avec la cause du « rassemblement ». La
formule du « combat de coqs », élégamment destinée à vos adversaires,
par exemple… Elle amuse l’électeur, mais sans le rallier à votre panache
blanc. Vos compatriotes préféreraient sûrement qu’un peu plus de
sérénité exhale du Bon Berger… Vous devriez explorer encore votre champ
lexical.
Z’avez tout faux en deuxième partie : appeler à voter pour un programme économique aux antipodes du vôtre, ça se voit et c’est incohérent. A ce stade, l’électeur devient méfiant. Il se dit que vous avez trop écouté les mauvais conseils. Ou pas assez les bons. Ou que votre réflexion pèche par haine et par passion. Ou pire, que vous sacrifiez l’intérêt national à un sordide calcul personnel. Cette idée saugrenue n’aurait jamais dû s’échapper de votre brouillon…
Z’avez tout faux en troisième partie : les électeurs des Pyrénées-Atlantiques ne vous donnaient pas un « avertissement », au soir du premier tour des élections législatives. Ils méditaient une exclusion. A ce stade, la posture de l’incompris n’est d’ailleurs pas la bonne. Elle finit d’agacer. Plus dure est la sanction.
Z’avez tout faux en conclusion : ce n’est pas « momentanément » qu’il vous faut prendre du recul. Les électeurs de droite ne reviendront JAMAIS vers vous, car, contrairement à ce que vous imaginez, l’offre est abondante…
Vos compatriotes sans morale et sans valeurs vous souhaitent une bonne retraite, Cher François Bayrou. Et vous suggèrent de méditer cette stupide histoire de vase de Soissons… A détruire le bien commun dans la colère, on s’expose à la rancune d’autrui. Personnellement, je saurai vous le rappeler dans l’urne, si d’aventure vous deviez solliciter mon suffrage…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire