TOUT EST DIT

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vendredi 11 mai 2012

Valérie Trierweiler, une première Dame très politique ?

Un article du magazine américain Time affirme que la compagne du président élu a joué un rôle politique essentiel dans sa campagne, et qu'elle continuera de le faire tout au long du quinquennat.
Valérie Trierweiler fait décidément couler beaucoup d'encre, y compris en dehors de la France. Le Global Spin, blog du Time Magazine, a publié mercredi 9 mai un article intitulé "Valérie Trierweiler : La Première Dame non mariée de France". L'article en question a pour but de la présenter auprès des lecteurs américains et insiste notamment sur le caractère non sacré de l'union qui la lie au nouveau chef de l’État français. Surtout, l'article met l'accent sur le rôle politique qu'elle a joué durant la campagne.
"Elle a aussi joué un rôle politique dans la campagne présidentielle des socialistes, en se postant au QG de campagne, prête à être consultée pour toutes décisions importantes", explique le Global Spin qui cite le Sunday Times. Les membres du staff de François Hollande gardent bien d’interrompre toute conversation entre Valérie Trierweiler et le président élu, croit aussi savoir le site américain : "il l'écoute très attentivement."
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"Au lieu de se concentrer sur sa propre image, on prétend que Trierweiler a joué un rôle clef en transformant son insipide compagnon en un concurrent sérieux dans la course à la présidentielle, en l'aidant à perdre 10 kg et en lui disant de porter des lunettes avec des verres plus fins", ajoute le site.
Dans une interview accordée au quotidien anglais The Times (accès payant), publiée mercredi, Valérie Trierweiler, affirme qu'elle ne compte pas être "une potiche" en tant que première dame : "Je veux bien représenter l'image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien vêtue, donner une belle image mais il ne faudra pas que ça s'arrête là", déclare la journaliste politique de 47 ans. Selon le quotidien britannique, Valérie Trierweiler est davantage inspirée par les exemples de Danielle Mitterrand (pourtant assez effacée politiquement) que par Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac.
Le site oublie de souligner que la compagne de François Hollande a récemment viré Julien Dray d’une fête organisée pour marquer la fin de la campagne présidentielle, d'après Le Parisien. Le député de l’Essonne s’était en effet présenté au QG de François Hollande à Paris, sans s’y être invité, et c’est la journaliste de Direct 8 et Paris Match qui était chargée de lui montrer la porte...
Juste avant d'être élu, François Hollande a déclaré : "Je me présenterai seul devant les Français, rappelle le site. Ce n'est pas un couple qui se présente  mais une seule personne, qui doit convaincre par ses idées." "Nous verrons bien", ironise le site le Global Spin.
Autre problème : François Hollande s'est fait le champion de la liberté de la presse, rappelle le site du Point. Le président élu assure qu'il subira les très probables critiques sans broncher. "Simplement, on remarquera que sa compagne conserverait un lien avec le groupe Lagardère, qui est précisément dans la situation souvent décriée par le Parti socialiste, à savoir un groupe industriel vivant des commandes publiques et intervenant sur le marché de l'information. Il se trouvera sans doute des gens à droite (voire à gauche), parmi les détracteurs du nouveau président, pour se gausser de cette posture alambiquée...", assure le Point.
D'autant que Valérie Trierweiler est déjà plus à cran vis à vis de ses confrères : sur Twitter, elle ne s'est pas privée de houspiller les journalistes qui campaient en bas de son domicile à l'affût d'une photo du couple présidentiel.

Olivier Royant, le patron de Paris Match, ne doit pas non plus avoir oublié l'avoinée qu'il a prise lorsqu'il a publié des photos volées de sa salariée pour illustrer la Une de l'hebdomadaire.


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