TOUT EST DIT

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mardi 3 avril 2012

Dépenses publiques, dette : la gauche esquive le fond

Quand on a pas d’idées, on cogne sur les personnes ! A force d’entretenir un climat délétère d’anti-sarkozysme, la gauche est parvenue à occulter totalement de la campagne les sujets de fond que sont la lutte contre les déficits et la réduction des dépenses publiques qui ruinent l’avenir de notre pays.
Le parti socialiste voulait nous convaincre de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy parce qu’il porterait une Rolex au poignet ou qu’il irait dîner au Fouquet’s ! Un débat politique d’une pauvreté insigne dans lequel les médias se sont engouffrés avec entrain. François Hollande oudrait désormais remettre le couvert avec l’enquête à charge (et au timing si opportun) sur la campagne 2007.
Et comme pendant qu’on envoie des boules puantes sur Nicolas Sarkozy, les journalistes ne s’intéressent pas aux enjeux de fond qui devraient constituer le coeur de la campagne, les Français sont privés d’un débat politique adulte et serein sur les défis que le pays aura à relever au cours des années à venir.
La France va-t-elle longtemps faire porter sur les épaules des générations futures le poids de la dette et une fringale de dépense qu’un pays en quasi-récession n’a plus les moyens de s’offrir ? La panacée socialiste de la dépense publique fera-t-elle long feu alors que les électeurs ont pu constater de l’effet en Grèce de ces politiques irresponsables ?
« It’s the economy stupid ! », comme l’expliquait avec sagesse Bill Clinton en 1992 ! L’économie est un fondamental qu’on ne peut pas nier et le rôle des médias serait de mettre la gauche en face de ses contradictions avec la réalité.

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