TOUT EST DIT

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lundi 27 février 2012

Pour Bayrou, Hollande pèche par «excès de confiance»

Le candidat centriste, invité dimanche soir du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», a jugé sévèrement l'attitude de son concurrent socialiste.

Le ton se veut plus offensif. Invité dimanche soir du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», François Bayrou, après une visite au Salon de l'agriculture dans la journée, a raillé les «courbettes et les salamalecs» de ses concurrents, qui, comme lui, se sont rendus Porte de Versailles. Se présentant comme le seul candidat ayant des «racines paysannes et toujours paysan», le député du Béarn a répété qu'il ne fallait pas prendre les agriculteurs pour des bulletins de vote. «Pour moi, ce ne sont pas des dossiers, mais des visages», assure-t-il.
Quand on lui demandait de commenter le congrès extraordinaire du Nouveau Centre (NC), qui a validé son soutien à Nicolas Sarkozy, le président du MoDem hausse des épaules. «Ils se sont hués et insultés à la tribune, c'est pour moi quelque chose d'assez triste, mais je suis sûr qu'ils retrouveront un jour le besoin d'une famille du centre unifiée», a-t-il biaisé, assurant qu'une vingtaine de sénateurs centristes s'apprêteraient à annoncer leur soutien à sa propre candidature.
L'occasion encore de marteler que, selon lui, «les Français ont assez des deux partis du monopole», lesquels seraient «dans un mélange incessant entre le privé et le public». Et de juger sévèrement l'attitude de son concurrent socialiste: «On a l'impression que François Hollande se promène dans cette campagne, en étant sûr d'être élu, avec une condescendance. C'est un excès de confiance en soi et de mépris assez peu justifié.» Dans son livre sorti cette semaine, le candidat du PS écrit que «le programme [de Bayrou] est un non-programme»…

«On se fout de nous»

Samedi à Paris, en marge d'un forum consacré à son «Agenda 2012-2020» à la Maison de la chimie, devant quelques centaines de partisans, François Bayrou s'en était déjà pris avec véhémence envers «ce duo formé par le PS et l'UMP, qui nous a conduits à la catastrophe».
Bien que cantonné entre 11 et 14% d'intentions de vote depuis plusieurs semaines, le chef centriste pense «que les Français se rendent compte que quelque chose ne va pas dans cette campagne». Bref, à moins de deux mois du premier tour, tout serait-il encore possible pour lui? «Je vais vous le dire comme je le pense: on se fout de nous», avait-il lancé à la salle.
À l'applaudimètre, l'assistance semble apprécier le ton. «Enfin, il remonte sur le ring», se félicite un cadre. Alors, comme il l'avait fait dans son livre Abus de pouvoir en 2009, Bayrou dénonce. Comme «la complicité affichée» entre la droite et la gauche, qui, selon lui, «présentent un programme assez simple et interchangeable: pour Hollande, battre Sarkozy, pour Sarkozy, battre Hollande». Mais «du chômage, de l'appauvrissement du pays, il n'est plus question!».
Décidément seul contre tous, le candidat centriste l'affirme: «Sarkozy et Hollande sont d'accord entre eux et cherchent à imposer au peuple qu'il n'y aura pas de premier tour pour nous imposer un deuxième tour forcé.»
Or, le «troisième homme de 2007» en est persuadé: s'il parvenait au second tour, il l'emporterait face au candidat du PS, comme face à celui de l'UMP. Il en veut pour preuve une étude Ifop pour Paris Match, qui, la semaine dernière, en termes de popularité, le plaçait devant Hollande et Sarkozy… Problème pour lui: comme en 2007, Bayrou ne parvient pas à convertir sa «popularité» en intentions de vote. Il en a conscience. D'où ce nouveau ton, délibérément plus dur, pour tenter de se relancer.
Alors dénonçant les «affaires» d'un camp, ou les «réunions partisanes organisées à l'Élysée» par l'autre, il promet, s'il était élu, d'être un «président impartial et libre». Et met en garde en cas de victoire de François Hollande, le grand favori de sondages: des collectivités locales au Sénat, le PS détiendrait tous les pouvoirs.
D'où cette certitude: «J'en suis arrivé à une conclusion: le monde politique français, tel qu'il est, avec ses deux partis qui ont tous les pouvoirs est incapable de se réformer!» Estimant en conséquence «vain de demander aux abuseurs de se réformer», Bayrou propose donc un référendum sur «la moralisation de la vie publique».

Référendum sur les pratiques politiques

Et de lancer: «Élu le 6 mai, j'organiserai le 10 juin, jour du premier tour des législatives, et en même temps que celles-ci, un référendum» pour réformer les pratiques politiques. Si les Français le suivaient ainsi, le gouvernement passerait à vingt membres, les députés passeraient de 577 à 400, dont un quart seraient élus à la proportionnelle. Le cumul des mandats serait «interdit» pour les députés et «limité» pour les sénateurs. Le vote blanc serait pris en compte à chaque élection. La parité homme-femme «obligatoire».
Pour s'attaquer «aux conflits d'intérêts», il souhaite encore la création d'une «Autorité de déontologie de la vie publique» ou encore des nominations indépendantes du pouvoir pour les présidents de l'audiovisuel public.

PAUVRE BAYROU, IL REFUSE TOUTE ALLIANCE, NI DROITE NI GAUCHE, LE CENTRE, LE CENTRE C'EST OÙ, QUE FAIT-ON AVEC LE CENTRE ? 
LE CENTRE C'EST CENTRALE
QUAND C'EST CENTRALE ÇA TOURNE EN ROND !!!!!!!!


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