TOUT EST DIT

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dimanche 12 février 2012

25 000 manifestants devant le parlement grec

Des milliers de manifestants affluaient dimanche après-midi dans le centre d'Athènes sur la place de Syntagma pour dire non, à l'appel des syndicats et de l'opposition, au nouveau plan d'austérité dont l'UE et le FMI ont exigé le vote par le parlement. Une heure après le début de la manifestation, 25 000 personnes étaient rassemblées devant le Parlement, selon la police. 
Les premiers manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux grecs, se sont massés devant l'esplanade du soldat inconnu, en contrebas du parlement, dont un important cordon de forces anti-émeutes barrait l'accès.


PLACE SYNTAGMA

SOUS LES EFFETS DES GAZS

LES ÉLÉMENTS FACHISTES SONT TRÈS ACTIFS À ATHÈNES

DÉBAT HOULEUX À LA BOULY

UN DÉPUTÉ DU KKE BALANCE LE TOME UN DE LA LOI SUR LES NOUVELLES MESURES.
La foule a ensuite été rapidement grossie par l'arrivée en bon ordre de milliers de sympathisants du Front syndical communiste Pame, qui s'étaient précédemment rassemblés plus loin. "Oust" proclamait devant le parlement une banderole sur laquelle était représenté un hélicoptère, évoquant la fuite du président argentin par les airs sous la pression de la rue lors de la cessation de paiement du pays en décembre 2001, un symbole récurrent dans les manifestations anti-austérité.
3 000 POLICIERS DÉPLOYÉS
Les deux grandes centrales syndicales du pays, la GSEE pour le privé et l'Adedy pour le public, ainsi que la gauche radicale ont appelé à cette manifestation à partir de 17 heures heure locale. Quelque 3 000 policiers ont été déployés, et les fordes de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants, dont certains ont lancé des cocktails Molotov.
Les organisateurs du rendez-vous entendent protester contre l'adoption prévue au parlement, lors d'un vote après minuit heure locale, d'un nouveau plan de redressement durcissant les mesures d'austérité déjà adoptées depuis deux ans. Il combine rigueur et dérégulation du marché du travail.


Nouveau vote du Parlement grec sur fond de... par euronews-fr
Le Premier ministre, Lucas Papademos, dont le gouvernement de coalition socialiste-droite dispose en principe d'une confortable majorité parlementaire, a averti samedi que la Grèce, au bord de la faillite, jouerait sur ce vote sa survie financière et son maintien dans l'euro, pour empêcher le "chaos".

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