TOUT EST DIT

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dimanche 15 janvier 2012

Berges de Seine : Fillon répond à Delanoë

Le Premier ministre, qui s'oppose au projet d'aménagement des berges de Seine du maire de Paris, se dit "convaincu qu’on peut trouver une solution satisfaisante." Extrait de l'interview dans Le Journal du Dimanche.
Cette semaine vous avez adressé un courrier au maire de Paris pour contester son projet d’aménagement des berges de Seine. Pourquoi cette implication du Premier ministre dans un dossier parisien?
Je suis dans ma responsabilité. Ce dossier concerne plusieurs ministères, il concerne l’Etat qui est propriétaire d’une partie des berges, il est naturel que le Premier ministre tranche. La lettre que j’ai adressée au maire de Paris concerne seulement son projet rive gauche. Elle ne vise pas à l’empêcher de mettre en œuvre son projet, elle vise à lui demander de répondre à des questions posées par la commission d’enquête, auxquelles il n’a que partiellement répondu : les conséquences sur la circulation, qui n’ont pas été correctement appréhendées, l’absence de système de transport alternatif et les conséquences d’une sorte de privatisation de sites remarquables. L’Etat est propriétaire de ces terrains via le port. Si j’acceptais sans rien dire la signature de l’accord entre l’Etat et la ville, cela voudrait dire que l’Etat apporterait sa caution à un projet qui ne semble pas correctement ficelé et qui pourrait avoir des conséquences sérieuses sur la vie des Parisiens.
Qu'avez vous pensé de la réponse de Bertrand Delanoë?
C’est mon devoir de lui poser ces questions. Au lieu de me répondre avec une lettre d’invectives, il ferait mieux d’engager des études complémentaires. Je suis convaincu qu’on peut trouver une solution satisfaisante.
Votre implication est aussi celle du candidat aux législatives dans la 2ème circonscription de la capitale?
Est-ce que le fait d’être candidat aux législatives à Paris aurait du me conduire à renoncer à exercer ma responsabilité de Premier ministre ? La réponse est non.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Le Journal du Dimanche.

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