TOUT EST DIT

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jeudi 1 décembre 2011

Les ayatollahs jouent avec le feu

Le monde a un problème avec l'Iran. Voilà un pouvoir fanatique, oppresseur, dont l'élection est contestée. D'autant plus dangereux qu'il est divisé. Un pays puissant, soutenu par la Russie et la Chine qui lui offrent une sorte de protection diplomatique. Nanti d'une arme commerciale considérable en tant que deuxième producteur de pétrole : toute représaille à son endroit peut faire flamber le cours du brut. Voilà un régime qui joue avec le feu. Un jour défie le « Grand Satan » américain, un autre menace de rayer Israël de la carte, et par-dessus tout joue avec le feu nucléaire. L'autorité mondiale du nucléaire en a acquis la conviction, sinon la preuve. À deux pas de Téhéran, des installations sont aptes à tester des explosions nucléaires ; il ne faudrait que plusieurs mois pour fabriquer la bombe. Il en détient l'expertise, la technologie, les ressources, probablement la motivation politique. Les intentions prétendument pacifistes de son programme ne trompent pas. Surtout pas la Grande-Bretagne qui a prononcé à son égard les sanctions économiques les plus dures. Cette fermeté a valu à son ambassade à Téhéran d'être attaquée par des miliciens radicaux. Un acte gravissime : la neutralité d'une enceinte diplomatique participe d'un principe intangible. L'Iran n'en a cure, qui continue à braver les Occidentaux, use d'une rhétorique toujours plus belliqueuse et se rapproche dangereusement de la ligne rouge. Cette surenchère peut-elle durer, empirer ? Les marges de manœuvre sont étroites. L'isolement de la république islamique certes grandit. Mais l'équilibre du monde est fragile, personne n'est prêt à partir en guerre contre elle.

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