TOUT EST DIT

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jeudi 24 novembre 2011

Sarkozy, le président qui change d'avis

Favorable au vote des étrangers en 2005, six ans plus tard Nicolas Sarkozy est contre. Un revirement qui n'est pas le premier: retraite à 60 ans, encadrement militaire, police de proximité... LEXPRESS.fr dresse une liste des principaux. 

"Nicolas Sarkozy est un homme de convictions", répètent les proches du président de la République à l'approche de l'élection présidentielle. Mais sur certains sujets, ces convictions ressemblent à des revirements: 
Vote des étrangers
Devant 3000 maires réunis ce mercredi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est déclaré opposé au droit de vote pour les étrangers extra communautaires aux élections locales -les citoyens de l'UE sont autorisés par le traité de Maastricht à voter aux municipales et aux européennes dans leur pays de résidence. Le PS, à l'origine de cette proposition de loi débattue au Sénat début décembre, a immédiatement souligné la "mémoire hasardeuse" du président qui dans son livre Libre paru en 2001 confiait ne pas être opposé à ce vote aux "scrutins cantonaux et municipaux", "sous réserve de réciprocité". 
Retraite à 60 ans
Le candidat Nicolas Sarkozy l'avait promis: "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer". Mais le président Nicolas Sarkozy demande en 2010 à son gouvernement de réformer le système des retraites. Dorénavant, la retraite à 60 ans reste l'exception. 
Pouvoir d'achat
Le slogan de 2007 "Travailler plus pour gagner plus" vient de prendre du plomb dans l'aile. Le gouvernement a remis en cause dans le budget 2012 la fameuse "défiscalisation des heures supplémentaires" de la loi Tepa censée améliorer le pouvoir d'achat des salariés. Cette mesure coûteuse pour les finances publiques en période de crise, et critiquée pour ses effets contre-productifs sur l'emploi, ne disparait pas mais est amoindri
Encadrement militaire
La proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, visant à instaurer un encadrement de type militaire des mineurs délinquants, a été adoptée le 16 novembre 2011 par l'Assemblée nationale. Pourtant, en 2006, lorsque Ségolène Royal avait défendu cette mesure, Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre de l'Intérieur avait déclaré: "Je ne comprends pas cette proposition, si elle pense que c'est la solution..." 
Police de proximité
Abandonnée en 2002 par Nicolas Sarkozy lors de son arrivée au ministère de l'Intérieur, la "police de proximité" -créée par Lionel Jospin- réapparait en 2011 sous la forme de "patrouilleurs". Mais Claude Guéant promet qu'il ne s'agit pas de la même chose car les policiers ne sont "pas payés pour jouer au foot avec les jeunes". 
Redevance audiovisuelle
Plus anecdotique, ce changement d'avis ne reste pas moins un revirement. Le 27 mai 2008, le président de la République s'était fortement opposé à toute augmentation de cette taxe au profit de l'audiovisuel public: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis, [...], à la fin, ça fait plus de deux euros". Une semaine plus tard, Nicolas Sarkozy décidait d'indexer cette redevance sur l'inflation, en partie pour compenser la fin progressive de la publicité sur France Télévisions décidée à la surprise générale. Une mesure qui d'ailleurs n'est jamais allée jusqu'à son terme puisque la publicité avant 20 heures perdurera sur les antennes du service public. 

LE NÉGATIVISME DES JOURNALISTES DE L'EXPRESS EST PATHÉTIQUE, COMME CELUI DE TOUTE LA PRESSE FRANÇAISE, D'AILLEURS.

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