TOUT EST DIT

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lundi 24 octobre 2011

Pour nous aussi, l'euro est un casse-tête

Difficile, dans la jungle des discussions de l'Europe - Bruxelles étant la capitale de la jungle -, de s'y retrouver. De comprendre qu'il ne reste que quelques jours pour sauver l'euro. De croire que deux sommets y suffiront. Difficile de déambuler entre les chiffres : plus la crise s'aggrave, plus la Grèce se rapproche du précipice, plus la facture enfle. Et encore nous explique-t-on, à nous, citoyens ingénus mais pas dupes, qu'on ne fera pas appel à l'argent public. On parle maintenant de 108 milliards pour recapitaliser les banques et compenser les pertes subies à aider la Grèce à effacer la moitié de sa dette. Dans le langage de la jungle, la restructurer. Nous en sommes là, nageant dans la confusion, entre fébrilité des marchés et désaccords franco-allemands. Il ne nous a certes pas échappé que la jungle est inextricable. Que si les dirigeants européens ont jusqu'à présent évité le chaos, ils ont aussi, un accord finalisé en été devenant obsolète à l'automne, un plan de sauvetage chassant l'autre, cherché à gagner du temps. Nous avons noté qu'il faudra régler une fois pour toutes la crise de la dette grecque avant d'espérer stabiliser la zone euro. Passer du compromis de circonstance à un nouveau système, une nouvelle Europe. Pour l'heure, dans une apparence de panique générale, la vieille Europe est divisée. L'Allemagne mène la danse, la résistance. Le président français est condamné à s'entendre avec une chancelière de fer. Hier toutefois, un accord s'esquissait. La preuve, Angela Merkel a offert à Nicolas Sarkozy un ours en peluche pour la naissance de Giulia. Un ours dans la jungle ?

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