Le parquet d'Auch a ouvert une enquête pour traiter des accusations de maltraitance portées par quatre familles contre une maîtresse qui enseigne depuis vingt ans.
Des parents, sur la foi de déclarations de leurs enfants, soupçonnent une maîtresse de maltraitances, à Nogaro, petite localité du Gers. Ce sont précisément quatre familles, dont les enfants sont scolarisés dans l'école maternelle de la commune de 2.000 habitants, qui soupçonnent l'enseignante d'avoir notamment donné une fessée déculottée à l'un d'entre eux et de mauvais traitements comme des cheveux tirés et des pincements. Ils devaient portés plainte ce jeudi.
«
Une enquête judiciaire a été ouverte mercredi et confiée à la gendarmerie de Nogaro suite à des accusations de violences sur mineur de moins de 15 ans », a indiqué la procureure de la République d'Auch, Alix-Marie Cabot-Chaumeton. En outre, l'Inspection académique du département a ouvert une enquête interne pour faire la lumière sur les faits. «
S'ils sont avérés, nous agirons en conséquence. Les pratiques de type fessées sont totalement hors de propos dans l'école », a déclaré René-Pierre Halter, inspecteur d'académie et directeur des services de l'Education nationale du Gers en précisant qu'il n'avait «
aucune raison de travailler à charge ». Il a cependant relevé que «
l'enseignante nie la totalité des faits ».
Une enseignante sans antécédent
L'enseignante mise en cause serait chevronnée puisqu'elle exercerait depuis près de vingt ans. Elle qui avait mentionné dès vendredi à sa hiérarchie qu'elle faisait l'objet d'accusations de maltraitance, a porté plainte mercredi pour dénonciation calomnieuse. «
Dans son dossier administratif ne figure aucune trace de questionnement, de problème ou de difficulté par rapport à ses relations avec les enfants et leurs parents », a ajouté M. Halter. Dans le cadre de l'enquête interne, l'inspecteur d'académie a indiqué qu'il allait rencontrer la directrice de l'école maternelle, l'enseignante concernée, ainsi que le psychologue scolaire. Il recevra par ailleurs les quatre familles à l'origine des accusations de maltraitance jeudi à 18 heures.
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