TOUT EST DIT

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samedi 1 octobre 2011

Bel et bien un samedi noir

Période grise, samedi noir et humeur sombre pour Nicolas Sarkozy. Impopulaire, cerné par un climat d'affaires où baignent des amis à lui, comptable d'un chômage de masse, bref une ambiance assez crépusculaire comme l'écrivent les hebdomadaires à l'unisson, il s'apprête à cohabiter sur les photos officielles avec un homme de l'ombre, modeste élu ariégeois. L'image est forte. Le discret Jean-Pierre Bel devrait être élu président du Sénat - un socialiste, deuxième personnage de l'Etat - et incarner l'alternance à la chambre haute, détenue par la droite depuis 1958. Une petite révolution, quand bien même le dernier mot continuera de revenir à l'Assemblée, et la traduction politique des succès remportés par la gauche à tous les scrutins depuis 2007. De surprise, il ne devrait pas y avoir, surtout que les centristes, ayant lâché Gérard Larcher, défendront leurs couleurs. Cette forteresse qui tombe n'est pas seulement le signe que la France des notables gronde. C'est également le doute qui s'installe dans la majorité, une brise de défaitisme qui se lève. Nicolas Sarkozy, s'il reste le candidat naturel, n'est plus aussi incontestable. Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise, a brisé un tabou en confiant ce qu'il entend sur le terrain, à savoir qu'une candidature alternative n'est plus à exclure ! Ce revers révèle également la crise d'identité de l'UMP. La machine de guerre de 2007 est grippée ; des questions se posent sur la stratégie du parti présidentiel rogné sur sa droite par le Front national, et qui serait grignoté sur l'autre flanc si le PS investissait un François Hollande. Jean-Pierre Bel au « plateau », beaucoup plus qu'un symbole...
Période grise, samedi noir et humeur sombre pour Nicolas Sarkozy. Impopulaire, cerné par un climat d'affaires où baignent des amis à lui, comptable d'un chômage de masse, bref une ambiance assez crépusculaire comme l'écrivent les hebdomadaires à l'unisson, il s'apprête à cohabiter sur les photos officielles avec un homme de l'ombre, modeste élu ariégeois. L'image est forte. Le discret Jean-Pierre Bel devrait être élu président du Sénat - un socialiste, deuxième personnage de l'Etat - et incarner l'alternance à la chambre haute, détenue par la droite depuis 1958. Une petite révolution, quand bien même le dernier mot continuera de revenir à l'Assemblée, et la traduction politique des succès remportés par la gauche à tous les scrutins depuis 2007. De surprise, il ne devrait pas y avoir, surtout que les centristes, ayant lâché Gérard Larcher, défendront leurs couleurs. Cette forteresse qui tombe n'est pas seulement le signe que la France des notables gronde. C'est également le doute qui s'installe dans la majorité, une brise de défaitisme qui se lève. Nicolas Sarkozy, s'il reste le candidat naturel, n'est plus aussi incontestable. Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise, a brisé un tabou en confiant ce qu'il entend sur le terrain, à savoir qu'une candidature alternative n'est plus à exclure ! Ce revers révèle également la crise d'identité de l'UMP. La machine de guerre de 2007 est grippée ; des questions se posent sur la stratégie du parti présidentiel rogné sur sa droite par le Front national, et qui serait grignoté sur l'autre flanc si le PS investissait un François Hollande. Jean-Pierre Bel au « plateau », beaucoup plus qu'un symbole...

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