L'omniprésence de la journaliste aux côtés d'Arnaud Montebourg sur les écrans pose question. Le CSA pourrait décompter son temps de parole au profit du PS.
«En période électorale, chaque soutien à un candidat est décompté» précise le CSA. «Si à ce moment là Mme Pulvar exprime un soutien en faveur d'un candidat, elle sera décomptée, comme tous les autres soutiens. Ainsi, les interventions des artistes qui s'expriment en faveur de tel ou tel candidat sont-elles prises en compte.»
Même si elle affirme qu'elle n'a pas voté à la primaire socialiste, l'omniprésence de la journaliste pose question dans la mesure où elle anime la tranche de 6 h à 7 h chaque matin sur France Inter et participe au talkshow de Laurent Ruquier, «On n'est pas couché» le samedi soir sur France 2.
Des précédents
Sur internet et twitter, les Français s'interrogent sur un soutien si médiatique de la part d'une professionnelle amenée à interviewer des hommes et des femmes politiques, de gauche comme de droite. «Elle s'est affichée au résultat de la primaire comme si elle était déjà femme de ministre», lance l'un. «Il suffit qu'elle interroge ses invités sur France 2 pour voir clairement non seulement son camp mais aussi ses choix. Elle n'est vraiment pas impartiale», déplore l'autre.Alors, la jurisprudence Anne Sinclair (elle a renoncé à son émission 7 sur 7 sur TF1 quand DSK est devenu ministre), Béatricre Schöneberg (l'épouse de Jean-Louis Borloo ne présente plus de JT ni d'émission politique) ou Valérie Trierweiler (la compagne de François Hollande a annoncé la semaine dernière qu'elle renonçait à animer l'émission «2012 : Portrait de campagne» sur Direct 8) doit-elle s'appliquer à Audrey Pulvar?
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