Il a du mérite, notre Premier ministre, à monter au front défendre l’euro. Il le jure, les Européens seront solidaires dans l’adversité pour sauver leur monnaie. Et on aimerait le croire, d’autant que nous jouons dans cette crise l’avenir de nos emplois. Mais la solidarité des Européens tarde à se manifester, et pour tout dire, l’heure paraît plutôt au chacun pour soi. L’Allemagne ne veut pas payer, une fois de plus, et la France pas davantage. D’ailleurs, la lente noyade des Grecs ne nous émeut guère, sauf quand elle menace notre épargne à la Société générale. On peut le regretter mais c’est ainsi, dans l’Europe d’aujourd’hui, l’intérêt national prime sur « Bruxelles », cette espèce de monstre dont on a oublié qu’il était aussi le garant de notre monnaie et de nos porte-monnaie. Pour nous rassurer, Monsieur Fillon explique que l’histoire ne recule pas. Certes, mais parfois, elle déraille.
mardi 13 septembre 2011
Solidarité
Il a du mérite, notre Premier ministre, à monter au front défendre l’euro. Il le jure, les Européens seront solidaires dans l’adversité pour sauver leur monnaie. Et on aimerait le croire, d’autant que nous jouons dans cette crise l’avenir de nos emplois. Mais la solidarité des Européens tarde à se manifester, et pour tout dire, l’heure paraît plutôt au chacun pour soi. L’Allemagne ne veut pas payer, une fois de plus, et la France pas davantage. D’ailleurs, la lente noyade des Grecs ne nous émeut guère, sauf quand elle menace notre épargne à la Société générale. On peut le regretter mais c’est ainsi, dans l’Europe d’aujourd’hui, l’intérêt national prime sur « Bruxelles », cette espèce de monstre dont on a oublié qu’il était aussi le garant de notre monnaie et de nos porte-monnaie. Pour nous rassurer, Monsieur Fillon explique que l’histoire ne recule pas. Certes, mais parfois, elle déraille.
Il a du mérite, notre Premier ministre, à monter au front défendre l’euro. Il le jure, les Européens seront solidaires dans l’adversité pour sauver leur monnaie. Et on aimerait le croire, d’autant que nous jouons dans cette crise l’avenir de nos emplois. Mais la solidarité des Européens tarde à se manifester, et pour tout dire, l’heure paraît plutôt au chacun pour soi. L’Allemagne ne veut pas payer, une fois de plus, et la France pas davantage. D’ailleurs, la lente noyade des Grecs ne nous émeut guère, sauf quand elle menace notre épargne à la Société générale. On peut le regretter mais c’est ainsi, dans l’Europe d’aujourd’hui, l’intérêt national prime sur « Bruxelles », cette espèce de monstre dont on a oublié qu’il était aussi le garant de notre monnaie et de nos porte-monnaie. Pour nous rassurer, Monsieur Fillon explique que l’histoire ne recule pas. Certes, mais parfois, elle déraille.
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