TOUT EST DIT

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samedi 10 septembre 2011

Ben Laden voulait perturber la présidentielle de 2012

Oussama Ben Laden avait laissé des consignes aux militants d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) leur demandant d'utiliser les Français retenus en otages pour peser sur la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 en France, rapporte France Info.

La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, contre-espionnage) aurait été informée il y a quelques jours de cette menace par les services de renseignement américains, ajoute la radio.
Cette information provient, selon France Info, des documents saisis par la CIA dans la résidence d'Abbotabad, au Pakistan, où Oussama Ben Laden a été abattu par un commando américain le 2 mai dernier. Parmi ces documents, ils auraient trouvé des messages sous forme de consignes, adressés au réseau AQMI qui retient toujours huit Français enlevés au Niger et au Yémen.
Paris Match cite ces mêmes documents pour affirmer qu'Oussama Ben Laden voulait frapper la France par "des attentats de masse, spectaculaires et symboliques". Le chef d'Al-Qaida estimait que des repérages étaient nécessaires pour établir "une liste de cibles, monuments, sites touristiques et symboliques, lieux stratégiques du pouvoir qui pourraient être visés sur le sol français", écrit l'hebdomadaire dans un communiqué.

"CIBLE NUNMÉRO DEUX D'AL QAODA" DERRIÈRE LES ETATS-UNIS
Entre les attentats du 11-Septembre 2001 et sa mort, Ben Laden a menacé explicitement à plusieurs reprises la France, la dernière fois en janvier 2011, dans un message sonore. Quelques jours après la mot du leader d'Al-Qaida, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, avait jugé que la France restait "la cible nunméro deux d'Al Qaida" derrière les Etats-Unis.
Les autorités françaises considèrent la menace terroriste élevée et le plan Vigipirate est au niveau rouge, son avant-dernier échelon, depuis les attentats de Londres en juillet 2005. Ce plan mobilise quotidiennement quelque 2 000 militaires, policiers et gendarmes.
Les principaux sujets de préoccupation des services français sont les otages français, dont les quatre retenus dans le Sahel par Aqmi, des attaques contre des intérêts français à l'étranger, et les filières jihadistes de retour en France après avoir combattu en Afghanistan. Des militants islamistes sont régulièrement interpellés, soupçonnés d'appartenir à ces "filières" de combattants aguerris, dont la dernière a été démantelée en mai.
Depuis 2001, la police française a interpellé 914 islamistes radicaux, dont 37 depuis janvier 2011, a révélé vendredi matin sur France Info le directeur général de la police nationale (DGPN). Sur ce total, 224 ont été écroués et 132 "éloignés", a précisé Frédéric Péchenard.
Si le dernier attentat en France remonte à 1996, huit Français ont été tués le 28 avril dans l'explosion d'une bombe à la terrasse d'un café de Marrakech. Deux jeunes Français, enlevés le 7 janvier à Niamey par des ravisseurs travaillant pour Aqmi, ont été tués le lendemain au Mali pendant une opération militaire franco-nigérienne destinée à les libérer. Aqmi avait fait allégeance à Ben Laden en 2007.

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