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samedi 20 août 2011

Croissance : rien ne va plus en Europe et aux Etats-Unis

Les mauvaises nouvelles s'accumulent : en Grèce, la récession sera plus forte que prévue, en France plusieurs banques ont revu leurs prévisions à la baisse, et la banque d'affaires JPMorgan Chase a fait de même pour les Etats-Unis.

Les jeux sont-il faits pour la croissance en Europe et aux Etats-Unis? A en croire la série d'estimations de croissance publiées ce vendredi, la situation est pire que prévue.
Symbole d'une Europe en pleine crise de la dette, la récession s'annonce plus sévère en Grèce. Son PIB pourrait afficher un recul supérieur à 4,5% en 2011, au lieu de 3,8% prévu jusqu'ici a indiqué le ministre grec des finances Evangelos Vénizélos.
L'ensemble de la zone euro est touchée par le ralentissement économique. Le produit intérieur brut européen n'a ainsi progressé que de 0.2% par rapport au premier trimestre 2011selon Eurostat. Alors que les économistes tablaient sur une hausse de la production entre 0,3% et 0,5% en Allemagne aux deuxième trimestre, l'agence de statistique européenne, annonce une croissance à 0,1% seulement pour la première économie européenne.
Pour plusieurs banques, 2012 s'annonce mal pour la croissance en France...

En France, selon des estimations indépendantes de six banques, la croissance du PIB risque d'être inférieure à 1,4% du PIB en 2012. C'est bien moins que les prévisions de Bercy qui table encore officiellement sur une croissance à 2,25% l'année prochaine. Les économistes de Royal Bank of Scotland, BNP Paribas, JP Morgan, Morgan Stanley, Goldman Sachs et Deutsche Bank donnaient ce vendredi une prévision moyenne de 1,37% de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l'an prochain.
 "Un certain nombre de facteurs entrent en jeu: le ralentissement de la croissance mondiale, la rigueur budgétaire accrue et les tensions financières dans l'union monétaire, donc on a du mal à voir d'où pourraient venir des signaux positifs", a expliqué à Reuters Jacques Cailloux, chef économiste Europe de Royal Bank of Scotland.
La stagnation du PIB au deuxième trimestre serait en revanche plus ponctuelle, avec, par exemple, le contrecoup de la fin de la prime à la casse automobile. Mais la contraction marquée (-0,7%) de la consommation des ménages, moteur traditionnel de l'économie, fait craindre pour 2011 une performance annuelle inférieure à la prévision officielle de 2 %.
... JP Morgan Chase fait le même constat aux Etats-Unis
De l'autre côté de l'Atlantique, JPMorgan Chase a abaissé sa prévision de croissance des Etats-Unis, pour la fin 2011 et le début de 2012, selon une note publiée ce vendredi. La banque d'affaires américaine avertit que les risques de récession restent "élevés".
Les analystes de la banque estiment que le produit intérieur brut américain progressera de 1% au quatrième trimestre, contre une prévision précédente de 2,5%. Pour le premier trimestre 2012, ils attendent une hausse de 0,5%, contre 1,5% auparavant. Pour expliquer ce recul, ils évoquent un marché immobilier en difficulté ainsi que la baisse de revenu pour les ménages américains dont le pessimisme de fait que s'accentuer.

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