TOUT EST DIT

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lundi 29 août 2011

Christine Lagarde pour une recapitalisation "substantielle" des banques européennes

A Jackson Hole, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), très en verve, a plaidé tout à la fois pour une politique économique de croissance, une politique monétaire souple et une recapitalisation des banques européennes. Puis a exhorté les pays européens à mettre en place des programmes de réduction "crédibles" de leurs déficits publics. Son successeur à Bercy, François Baroin, et François Fillon, qui ont présenté leur plan budgétaire cette semaine, ont sûrement apprécié.

"Les événements de cet été ont montré que nous étions dans une nouvelle phase dangereuse", a déclaré Christine Lagarde lors des rencontres annuelles de la Fed à Jackson Hole, dans le Wyoming.
"Les enjeux sont clairs: nous risquons de voir compromise une reprise encore fragile. Il faut donc agir sans attendre."
Les économies avancées doivent mettre au point des plans à long terme pour contrôler leur dette publique, tout en faisant en sorte que les mesures d'économies nécessaires ne mettent pas en péril la reprise, a-t-elle ajouté.
"La politique macroéconomique doit soutenir la croissance", a souligné l'ancienne ministre française des Finances dans son premier grand discours depuis sa prise de fonction à la tête du FMI en juillet.
"La politique monétaire doit aussi rester extrêmement souple parce que le risque d'une récession est plus élevé que celui de l'inflation."
Elle a souligné la nécessité de restructurer les banques européennes. Pour elle, le moyen le plus efficace serait d'opérer une recapitalisation "substantielle", si possible par des canaux privés ou alors par l'intermédiaire d'une forme de financement public européen.
Elle a exhorté les pays européens à mettre en place des programmes de réduction "crédibles" de leurs déficits publics, en s'appuyant notamment sur la Banque centrale européenne.
A propos de la situation aux Etats-Unis, elle a rappelé que la nécessité d'assurer sur le long terme la consolidation budgétaire ne devait pas faire oublier l'importance du soutien à la croissance à court terme.
"Qui peut croire que les engagements à réduire les dépenses pourraient survivre à une longue stagnation, avec un chômage toujours élevé et face à la grogne sociale ?"

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