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mercredi 20 juillet 2011

Grèce: troisième jour de grève des taxis

La Grèce était privée de taxis mercredi, pour la troisième journée d'affilée, après la décision de leur syndicat de poursuivre leur mouvement "sine die" pour protester contre la "dérégulation" du métier.
"La grève se poursuit sine die car il n'y a aucune évolution" sur les discussions avec les autorités, a indiqué un communiqué de la Fédération des propriétaires de taxis du pays.
Publié mardi soir à l'issue d'une réunion du syndicat, ce communiqué précise que la décision de poursuivre la grève a été prise car "aucune rencontre n'a pu être effectuée jusqu'ici avec les responsables" du ministère des Transports.
Observée en pleine saison touristique, cette grève entamée lundi a provoqué d'énormes embouteillages, surtout à Athènes, en raison des rassemblements des milliers de taxis jaunes sur les autoroutes reliant la capitale aux villes du nord et du sud du pays.
L'union grecque des opérateurs de tourisme (Hatta) avait déploré lundi le fait "que le tourisme soit de nouveau victime des intérêts corporatistes".
Après une première grève observée le 5 juillet et des discussions infructueuses la semaine dernière avec le ministre des Transports, Yannis Ragoussis, la Fédération s'est dit déterminée à poursuivre son mouvement.
Le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos a qualifié d'"irresponsable" la position du syndicat tandis que le secrétaire d'Etat au tourisme Georges Nikitiades a appelé les grévistes à la retenue pour "ne pas porter un coup au tourisme", moteur de l'économie du pays en grave crise depuis plus d'un an.
Le syndicat proteste contre la décision du ministère publiée début juillet, indiquant qu'il allait "procéder à la dérégulation totale du secteur sans qu'il existe un cadre législatif adéquat en la matière".
La décision sur la dérégulation des taxis s'inscrit dans le cadre de l'ouverture à la concurrence de plusieurs métiers protégés en Grèce, comme les camionneurs, les avocats ou les ingénieurs, entamée en 2010 sous pression de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI), créanciers du pays, tentant de relancer l'économie.

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