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mercredi 27 juillet 2011

Dette grecque : premiers échanges d'obligations en août

Les banques privées sollicitées par le plan de sauvetage de la Grèce pourront démarrer leurs opérations dès le mois d'août. 
La procédure pour l'échange volontaire d'obligations publiques grecques détenues par les banques privées pourrait commencer en août, selon des propos tenus mardi par le ministre adjoint aux Finances grec. "Dans les jours à venir, les discussions en collaboration avec l'Institut de la finance internationale (IFI) définissant la procédure exacte à suivre seront achevées, ce qui permettra aux détenteurs de dette grecque de choisir l'une des quatre options proposées et de procéder à l'échange de titres de dette", a déclaré le ministre adjoint des Finances Philippos Sachinidis sur la chaîne Mega, selon le script de l'émission transmis par son cabinet. "J'estime que cette procédure peut commencer en août", a-t-il ajouté.
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En moyenne, les créanciers privés de la Grèce ont accepté la semaine dernière une perte de 21 % sur la valeur des prêts, qui prendra la forme de rachat d'obligations à prix cassés ou d'échange de leurs titres pour des obligations à plus long terme. Quatre procédures sont possibles : soit ils décident de garder la valeur faciale de leurs titres de dette, et dans ce cas ils peuvent les échanger contre un nouvel "instrument" avec une maturité de 30 ans, ou alors attendre qu'ils arrivent à maturité pour réinvestir dans cet instrument. Soit ils acceptent une décote sur la valeur faciale de leurs titres, et dans ce cas ils peuvent les échanger contre des "instruments" sur 15 ans, ou bien choisir des instruments sur 30 ans. Au total, banques et assureurs créanciers de la Grèce ont promis jeudi dernier de contribuer à hauteur de 54 milliards d'euros sur trois ans, et 135 milliards d'euros sur dix ans, à un nouveau plan d'aide pour la Grèce.
Selon l'Institut de la finance internationale (IIF), 30 institutions financières se sont déclarées volontaires pour cette opération, dont 22 de l'Union européenne, trois suisses, une canadienne, une koweïtienne, une péruvienne, une sud-coréenne et une turque. Pendant la période de l'échange, la Grèce sera placée en défaut partiel sur sa dette, une solution à laquelle l'UE et la BCE ont fini par se résigner lors du sommet de jeudi dans l'espoir de faire rebondir le pays surendetté en lui donnant du temps pour mener à bien ses réformes.

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