TOUT EST DIT

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jeudi 21 juillet 2011

Déballage sordide et arrière-pensées

Le grand déballage se poursuit et s'amplifie autour de l'affaire DSK. Depuis la plainte pour viol de Tristane Banon, les auditions des proches et personnes au courant de l'agression présumée s'enchaînent, tout comme les fuites provenant des milieux proches de l'enquête. Une suite d'affirmations ou allégations, de détails privés et de règlements de compte, qui vire petit à petit au sordide, sans que cela n'éclaire vraiment la réalité ou la gravité des faits reprochés. Après l'entreprise de démolition publique menée aux USA, l'étape française est encore plus pernicieuse puisqu'elle salit une bonne partie de l'entourage de l'ancien président du FMI, suspect au mieux de n'avoir pas dénoncé les faits ou d'avoir fermé les yeux. Et si l'image d'un DSK paraît définitivement ternie, sinon pire, une autre cible apparaît en filigrane : François Hollande, qui aurait su, mais n'aurait rien fait. En impliquant dans le dossier, même de manière collatérale, ce candidat du PS à la présidentielle toujours bien placé dans les sondages, les auteurs des fuites savent qu'ils jouent sur les effets pervers de la rumeur et du temps. Un mélange des genres dangereux, dont les médias et les citoyens vont devoir se méfier dans une année préélectorale cruciale. D'autant que le prologue américain et ses rebondissements ultérieurs ont montré la prudence avec laquelle il fallait manier ce cocktail sexe-pouvoir-argent et politique, idéal pour le scandale. Et ne pas oublier les vertus du respect de la vie privée, à l'heure où les excès des journaux trash britanniques sont cloués au pilori.

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