TOUT EST DIT

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mardi 12 avril 2011

Gbagbo, l’exemple à ne pas suivre

Celui qui bafouait le verdict des urnes depuis quatre mois a donc subi la loi des armes. C’est la fin de l’élection en Côte d’Ivoire, dont le “troisième tour” a provoqué destructions et carnages. Combien de massacres, perpétrés par les deux camps, avant que ne s’impose la volonté populaire ? On le saura plus tard, lorsque le dernier mort sera exhumé du dernier charnier. Le président sortant, refusant de sortir, a permis et encouragé ce déchaînement de violences. Un jour, peut-être, il en rendra compte devant la justice internationale.

En attendant, l’arrestation de Laurent Gbagbo provoque des vagues. Officiellement, les forces d’Alassane Ouattara en revendiquent le mérite. Mais sans l’apport de l’armée française, nul doute que le tyran fanfaronnerait encore sur les ruines d’Abidjan. Tel Néron, jadis, dans Rome incendiée…

Il a bien fallu l’apport des blindés de Licorne pour boucler victorieusement l’opération. Doit-on, pour autant, hurler au “néocolonialisme” ? Sans doute pas. D’abord parce que Gbagbo n’a jamais contrarié les intérêts économiques de la France. Avec lui, au contraire, Total, Bouygues, Bolloré et consorts faisaient de bonnes affaires.

Ensuite parce que Nicolas Sarkozy, même si quelques arrière-pensées l’habitent, a toujours agi sous mandat de l’Onu. Ne pas intervenir, ici, revenait à enterrer la démocratie en Afrique. Alors que dix-huit scrutins présidentiels, pas moins, s’annoncent sur le continent noir en 2011…

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