Isolé par la diplomatie, abandonné par l'armée, lâché par son propre camp, il opposait une résistance acharnée pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. La contre-offensive lancée depuis sa résidence-bunker aura été le stade ultime de sa folle fuite en avant. Laurent Gbagbo a été cueilli comme un fruit mûr. Lui que l'on surnommait le boulanger, pour sa capacité à rouler tout le monde dans la farine, ne pouvait plus reculer l'échéance de la bataille d'Abidjan. Il était temps. La capitale ivoirienne était devenue un champ clos dévasté, théâtre de combats à l'arme lourde. Les atrocités se multipliaient, semble-t-il pour des raisons ethniques et à l'initiative des deux camps. La Côte d'Ivoire était au bord de la guerre civile. Il faut retenir que sa souveraineté aura été respectée et que celui qui a usurpé le résultat des urnes sera tombé dans le cadre d'un mandat légal de l'ONU, l'un des rares potentats à être chassé par les armes. De ce point de vue, cette « guerre » pourrait peser sur l'avenir de la démocratie sur le continent africain où dix-huit scrutins doivent encore avoir lieu en 2011. Voilà les dictateurs et les jusqu'au-boutistes prévenus. Est-ce à dire que le vainqueur, reconnu par la communauté internationale, aura été installé par la force, fût-elle légitimée par une résolution de l'ONU ? La réponse est oui et ce sera peut-être aussi la faiblesse d'Alassane Ouattara, à qui il appartient de réconcilier un pays meurtri. La tâche est immense. Quant à la France, à défaut de connaître sa contribution exacte, elle aura joué un rôle de premier plan dans l'assaut conduisant à la capture de Gbagbo. L'ancien pays colonisateur, arbitrant politiquement et intervenant militairement en appui dans un conflit interne en Afrique de l'Ouest, il s'agit bien d'une rupture du dogme de non-ingérence édicté par Nicolas Sarkozy.
mardi 12 avril 2011
Sarkozy acteur du changement en Afrique
Isolé par la diplomatie, abandonné par l'armée, lâché par son propre camp, il opposait une résistance acharnée pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. La contre-offensive lancée depuis sa résidence-bunker aura été le stade ultime de sa folle fuite en avant. Laurent Gbagbo a été cueilli comme un fruit mûr. Lui que l'on surnommait le boulanger, pour sa capacité à rouler tout le monde dans la farine, ne pouvait plus reculer l'échéance de la bataille d'Abidjan. Il était temps. La capitale ivoirienne était devenue un champ clos dévasté, théâtre de combats à l'arme lourde. Les atrocités se multipliaient, semble-t-il pour des raisons ethniques et à l'initiative des deux camps. La Côte d'Ivoire était au bord de la guerre civile. Il faut retenir que sa souveraineté aura été respectée et que celui qui a usurpé le résultat des urnes sera tombé dans le cadre d'un mandat légal de l'ONU, l'un des rares potentats à être chassé par les armes. De ce point de vue, cette « guerre » pourrait peser sur l'avenir de la démocratie sur le continent africain où dix-huit scrutins doivent encore avoir lieu en 2011. Voilà les dictateurs et les jusqu'au-boutistes prévenus. Est-ce à dire que le vainqueur, reconnu par la communauté internationale, aura été installé par la force, fût-elle légitimée par une résolution de l'ONU ? La réponse est oui et ce sera peut-être aussi la faiblesse d'Alassane Ouattara, à qui il appartient de réconcilier un pays meurtri. La tâche est immense. Quant à la France, à défaut de connaître sa contribution exacte, elle aura joué un rôle de premier plan dans l'assaut conduisant à la capture de Gbagbo. L'ancien pays colonisateur, arbitrant politiquement et intervenant militairement en appui dans un conflit interne en Afrique de l'Ouest, il s'agit bien d'une rupture du dogme de non-ingérence édicté par Nicolas Sarkozy.
Isolé par la diplomatie, abandonné par l'armée, lâché par son propre camp, il opposait une résistance acharnée pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir. La contre-offensive lancée depuis sa résidence-bunker aura été le stade ultime de sa folle fuite en avant. Laurent Gbagbo a été cueilli comme un fruit mûr. Lui que l'on surnommait le boulanger, pour sa capacité à rouler tout le monde dans la farine, ne pouvait plus reculer l'échéance de la bataille d'Abidjan. Il était temps. La capitale ivoirienne était devenue un champ clos dévasté, théâtre de combats à l'arme lourde. Les atrocités se multipliaient, semble-t-il pour des raisons ethniques et à l'initiative des deux camps. La Côte d'Ivoire était au bord de la guerre civile. Il faut retenir que sa souveraineté aura été respectée et que celui qui a usurpé le résultat des urnes sera tombé dans le cadre d'un mandat légal de l'ONU, l'un des rares potentats à être chassé par les armes. De ce point de vue, cette « guerre » pourrait peser sur l'avenir de la démocratie sur le continent africain où dix-huit scrutins doivent encore avoir lieu en 2011. Voilà les dictateurs et les jusqu'au-boutistes prévenus. Est-ce à dire que le vainqueur, reconnu par la communauté internationale, aura été installé par la force, fût-elle légitimée par une résolution de l'ONU ? La réponse est oui et ce sera peut-être aussi la faiblesse d'Alassane Ouattara, à qui il appartient de réconcilier un pays meurtri. La tâche est immense. Quant à la France, à défaut de connaître sa contribution exacte, elle aura joué un rôle de premier plan dans l'assaut conduisant à la capture de Gbagbo. L'ancien pays colonisateur, arbitrant politiquement et intervenant militairement en appui dans un conflit interne en Afrique de l'Ouest, il s'agit bien d'une rupture du dogme de non-ingérence édicté par Nicolas Sarkozy.
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