TOUT EST DIT

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jeudi 17 mars 2011

Sorti au premier tour

Les derniers sondages confirment la forte possibilité de voir l’élection présidentielle de 2012 se transformer en un 21 avril 2002 à l’envers : les deux premières places étant occupées au premier tour par Dominique Strauss-Kahn et Marine Le Pen tandis que Nicolas Sarkozy connaîtrait l’humiliation de l’exclusion, comme Lionel Jospin dix ans plus tôt. Cette perspective désastreuse pour la droite, où l’on verrait dans la foulée avec les élections législatives une Assemblée nationale dominée par les socialistes, marquerait un basculement tout à gauche de nos pouvoirs exécutif et législatif. Mais ce schéma catastrophique est-il inéluctable et le président de la République forcément battu dès le premier tour ? Absolument pas un an avant l’échéance réelle, il suffit pour s’en convaincre de se souvenir du match Balladur-Chirac en 1995. Nicolas Sarkozy est aujourd’hui au fond du trou, au plus mal, au plus bas dans l’opinion. Rien ne marche, tout ce qu’il touche ces jours-ci se retourne contre lui, du Mexique à la Libye, des remaniements ministériels à l’ISF.D’autant que face à lui s’est installé, grâce à une stratégie de communication astucieuse signée Euro-RSCG, un superman, un sauveur aussi présidentiel que virtuel qui s’appelle DSK, prince du FMI. Nicolas Sarkozy, largement élu en 2007, aurait pu être le favori de 2012, aujourd’hui il n’est même plus le challenger, tout juste un outsider depuis l’intrusion de Martine Le Pen. C’est peut-être sa chance ? Il aime se battre contre l’adversité, il est pour l’heure servi !

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