Essayons d’être lucide : le FN d’aujourd’hui n’est plus tout à fait le FN d’hier. Le passage de relais du père à la fille s’accompagne d’une quasi-révolution culturelle de l’extrême droite. Exit les séquelles de la Seconde Guerre mondiale et de l’Algérie, les négationnistes et les pétainistes sont morts, les nouveaux militants sont plus jeunes et se recrutent un peu partout dans la diversité française. Le Front national, devenu le parti de Marine Le Pen, tend à devenir peu à peu un parti comme les autres. La meilleure preuve, c’est qu’on avoue voter pour lui sans complexe. Comment pourrait-on durablement écarter du jeu républicain 15 à 25 % de nos concitoyens en les parquant dans une zone d’exclusion démocratique ? Il faut certes être exigeant, sourcilleux sur le respect des valeurs républicaines, à condition de ne pas faire de procès d’intention dépassés. La droite de gouvernement est confrontée à ce problème dimanche, mais surtout demain aux élections législatives et présidentielle. La question du FN ne cessera d’interpeller ses dirigeants sous la pression des électeurs.
vendredi 25 mars 2011
Le FN n’est plus ce qu’il était
Essayons d’être lucide : le FN d’aujourd’hui n’est plus tout à fait le FN d’hier. Le passage de relais du père à la fille s’accompagne d’une quasi-révolution culturelle de l’extrême droite. Exit les séquelles de la Seconde Guerre mondiale et de l’Algérie, les négationnistes et les pétainistes sont morts, les nouveaux militants sont plus jeunes et se recrutent un peu partout dans la diversité française. Le Front national, devenu le parti de Marine Le Pen, tend à devenir peu à peu un parti comme les autres. La meilleure preuve, c’est qu’on avoue voter pour lui sans complexe. Comment pourrait-on durablement écarter du jeu républicain 15 à 25 % de nos concitoyens en les parquant dans une zone d’exclusion démocratique ? Il faut certes être exigeant, sourcilleux sur le respect des valeurs républicaines, à condition de ne pas faire de procès d’intention dépassés. La droite de gouvernement est confrontée à ce problème dimanche, mais surtout demain aux élections législatives et présidentielle. La question du FN ne cessera d’interpeller ses dirigeants sous la pression des électeurs.
Essayons d’être lucide : le FN d’aujourd’hui n’est plus tout à fait le FN d’hier. Le passage de relais du père à la fille s’accompagne d’une quasi-révolution culturelle de l’extrême droite. Exit les séquelles de la Seconde Guerre mondiale et de l’Algérie, les négationnistes et les pétainistes sont morts, les nouveaux militants sont plus jeunes et se recrutent un peu partout dans la diversité française. Le Front national, devenu le parti de Marine Le Pen, tend à devenir peu à peu un parti comme les autres. La meilleure preuve, c’est qu’on avoue voter pour lui sans complexe. Comment pourrait-on durablement écarter du jeu républicain 15 à 25 % de nos concitoyens en les parquant dans une zone d’exclusion démocratique ? Il faut certes être exigeant, sourcilleux sur le respect des valeurs républicaines, à condition de ne pas faire de procès d’intention dépassés. La droite de gouvernement est confrontée à ce problème dimanche, mais surtout demain aux élections législatives et présidentielle. La question du FN ne cessera d’interpeller ses dirigeants sous la pression des électeurs.
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