TOUT EST DIT

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samedi 7 août 2010

Le couple Sarkozy était très attendu au Cap Nègre

Le Président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla sont arrivés ce mercredi à midi dans le Var pour trois semaines de repos. Agitation maximale devant le domaine

Un accueil présidentiel. Comprenez bien fourni, de ceux qui ont incité le couple Sarkozy à baisser de moitié la vitre de la Citroën C6 présidentielle blindée pour adresser un signe à la foule massée en face du domaine du cap Nègre, au Lavandou.

Ce mercredi, pour la troisième année consécutive, le président de la République a pris ses quartiers d’été dans la résidence de Marisa Bruni-Tedeschi, sa belle-mère, délaissant une nouvelle fois le fort de Brégançon.

Ces trois semaines de vacances seront consacrées au repos, sans négliger l’effort physique : course à pied le matin, vélo en fin d’après-midi, selon les habitudes du Président. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait été l’objet d’un malaise vagal, le 26 juillet 2009 dans les jardins du château de Versailles, ce qui l’a amené à publier un bilan de santé « normal », lundi.

Des lectures... et du travail

Autre préoccupation de saison, pour l’hôte de l’Élysée, le repos de l’esprit. Carla Bruni-Sarkozy lui conseillera sans doute quelques lectures. Il y a un an, le Président avait lu Le Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann et Pierre et Jean de Maupassant, comme il l’avait révélé sur sa page Facebook.

Accessoirement, on attend du leader de la majorité qu’il redessine un gouvernement, une équipe resserrée susceptible de résister à la rentrée sociale qui s’annonce bouillante sur le front de la réforme des retraites. Une journée de mobilisation syndicale est programmée le 7 septembre.

Parmi le comité d’accueil du couple présidentiel au cap Nègre, on comptait hier une vingtaine de curieux, Varois ou estivants, quinze journalistes de la presse locale et nationale et jusqu’à douze gendarmes visibles.

Protection discrète

Le dispositif d’ordre est en réalité bien plus conséquent, comprenant les hommes en civil du Groupe de sécurité du président de la République (GSPR), la garde rapprochée du chef de l’État. « Nous nous attachons à garantir un dispositif souple, adapté à un lieu de villégiature. Les forces de gendarmerie sont présentes, mais discrètement disposées », a sobrement précisé le colonel Laurent Bitouzet, chef du groupement de gendarmerie du Var, en réponse à nos sollicitations.

Avant même que des militants communistes ne donnent de la voix (lire en page suivante), l’animation était déjà de la partie avec les Nantais Michel et Gilles, leurs épouses Maryse et Marylène. « Nous cherchions un accès à la mer et nous sommes tombés sur cet attroupement. Le cap Nègre, ça parle quand même. On va essayer d’apercevoir le Président. Quitte à le suivre – ou plutôt le devancer – à vélo ! »

Un cortège imposant

« L’affaire Woerth-Bettencourt ? Je m’en fiche. Mais j’aime bien le président Sarkozy parce qu’il est sportif », répond sans ambages le petit Nicolas (10 ans), originaire du Nord, au journaliste de RTL qui l’interroge.

Il est 12 h 30, le cortège est annoncé après que l’avion présidentiel s’est posé sur la partie militaire de l’aéroport d’Hyères, trois quarts d’heure plus tôt. Le voilà ? Non, c’est l’estafette de « Mascotte, les beignets de la Côte », qui obtient pour le coup sa salve de hourras.

Enfin, arrive en un clin d’œil un enfilement de neuf voitures et quatre motos (deux de gendarmerie, deux banalisées). Une vitre se baisse, un bras s’agite, un sourire. Scènes de la vie ordinaire devant un portail peu anodin au Lavandou.

Plus tard dans la soirée, Louis Sarkozy, le fils du Président, est le seul à goûter à une sortie à vélo, accompagné d’un garde du corps et d’une escorte en voiture.



Sylvain Mouhot et Damien Allemand

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