TOUT EST DIT

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mardi 11 mai 2010

Allonger la durée de cotisation ne suffira pas à combler les déficits des retraites

Un recul de l'âge légal à 63 ans, combiné à un allongement de la durée de cotisation à quarante-cinq annuités, permettrait de couvrir environ la moitié du déficit du régime général (salariés du privé) envisagé en 2050, selon de nouvelles projections du conseil d'orientation des retraites (COR), publiées mardi 11 mai.
Cette hypothèse est la plus défavorable aux salariés, en termes d'allongement de la vie active, parmi celles testées par le COR dans un "dossier technique" publié mardi sur son site Internet. Ces simulations "ont une vocation purement illustrative et ne constituent en rien des pistes de réforme", a précisé le secrétariat général du COR, ajoutant que le document n'engageait pas les membres du conseil, dont certains ont vivement critiqué la préparation de ces chiffrages.

SEULS 53 % DES BESOINS DE FINANCEMENT COUVERTS

Toute une série de variantes ont été testées pour évaluer l'impact de certaines mesures au cœur du débat sur la réforme des retraites : des reculs de l'âge légal de départ ont été envisagés jusqu'à 65 ans et différentes possibilités d'allongement de la durée de cotisation allant jusqu'à quarante-cinq annuités. Des combinaisons des deux types de mesures ont également été testées.

Dans tous les cas, la mise en application de ces mesures est envisagée progressivement, avec des hausses à raison d'un trimestre par an des bornes d'âge et des durées de cotisation nécessaires pour une retraite complète. L'hypothèse qui combine un report de l'âge légal à 63 ans avec quarante-cinq annuités de cotisation permet de couvrir 53 % des besoins de financement projetés à l'horizon 2050 pour la seule branche retraite du régime général (salariés du privé). Ces besoins pourraient atteindre près de 65 milliards d'euros.

Le COR se place pour ce chiffrage dans le scénario économique intermédiaire (avec notamment un taux de chômage à 4,5 %) de son précédent rapport,présenté le 14 avril. Les extraits de ce rapport publiés dans la presse avaient surtout mis en avant les besoins de financement des retraites toutes branches confondues (avec la fonction publique et les régimes complémentaires), qui pourraient dépasser les 100 milliards d'euros à l'horizon 2050.

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