TOUT EST DIT

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mercredi 24 mars 2010

Nicolas Sarkozy : "Mon devoir est d'entendre le message des Français"

Débâcle des régionales , ouverture du gouvernement à droite , enterrement de la taxe carbone ... Nicolas Sarkozy s'est exprimé à l'issue du Conseil des ministres, mercredi matin. Une intervention très attendue, c'était la première fois que le chef de l'État réagissait à la sévère défaite de la majorité présidentielle lors des régionales de dimanche dernier. Au niveau national, ses candidats n'ont recueilli que 35,37 % des voix, loin derrière le Parti socialiste et ses alliés, qui ont obtenu 53,79 % des suffrages.

"Mon devoir est d'entendre ce message", a d'abord déclaré Nicolas Sarkozy, qui a avancé plusieurs explications à cette déroute . "Depuis trois ans, beaucoup de réformes ont été mises en oeuvre. Elles ont demandé un nombre considérable d'efforts et ont bousculé des habitudes. Vous avez le sentiment que ces réformes n'ont pas changé votre vie quotidienne. La crise a empêché de voir les effets positifs de tout ce qui a été accompli."

Le chef de l'État est ensuite revenu sur le dossier de la taxe carbone, reportée sine die, comme l'a annoncé, mardi, François Fillon aux députés UMP . "Je confirme sans ambiguïté notre choix d'une fiscalité écologique, mais je subordonne la création d'une taxe carbone intérieure à celle d'une taxe aux frontières", a insisté Nicolas Sarkozy. Une posture synonyme de mort assurée pour la taxe carbone, l'Europe étant, en effet, très divisée à ce sujet. Mais Nicolas Sarkozy ne compte pas en rester là. "Je lance un l'appel pour que l'Europe admette le principe d'une protection de ses emplois face à une concurrence déloyale", a ensuite déclaré le président de la République, élargissant ainsi la réflexion à d'autres domaines, comme la politique agricole commune .

"Je ne passerai pas en force" sur les retraites

Dans ce domaine, Nicolas Sarkozy répond à la crise... par la crise. "Face à la crise sans précédent à laquelle est confrontée notre agriculture, je suis prêt à aller à une crise en Europe plutôt que d'accepter le démantèlement de la PAC", a prévenu le chef de l'État, martelant : "Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l'autosuffisance et de la sécurité alimentaire est une question cruciale." La politique agricole commune doit être révisée à l'horizon 2013, et tous les pays européens ne voient pas du même oeil ces aides européennes.

Sans transition, Nicolas Sarkozy passe de la crise agricole à la réforme des retraites , engagée ces dernières semaines et qui s'annonce délicate. "Nous ne pouvons plus attendre pour nous préoccuper du financement de nos retraites", a fait valoir Nicolas Sarkozy, insistant : "Je connais votre inquiétude et je sais la sensibilité du sujet. Mon devoir est de garantir que vos retraites seront financées." (...) Je ne passerai pas en force. Le temps qu'il faut sera donné à la discussion avec les partenaires sociaux. Mais je vous promets que dans six mois, les mesures nécessaires seront adoptées." Le calendrier est donc fixé.

1 commentaires:

debat a dit…

Je vais finir par croire que les infidélités et autres frasques des politiciens finissent par déborder sur leur stratégie politique. D'ailleurs sur sexoclash.com à pars ceux qui sont sans opinion, la majorité est d'accord avec moi