TOUT EST DIT

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jeudi 4 février 2010

PRÉSIDENTIELLE 2012 - DSK pourrait "se reposer la question dans certaines circonstances"

"La croissance est de retour, plus vite et plus forte que prévu, mais la crise n'est pas terminée." C'est le constat du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn. Le socialiste évoque sur RTL plusieurs raisons. D'abord, "le chômage", qui "est encore là". "Dans beaucoup de pays industrialisés, il va continuer à augmenter, pas en Asie, où les choses vont plus vite, mais aux États-Unis et en Europe. (...) Il ne faut donc pas que les États mettent un terme à leurs plans de soutien de l'activité. Les gouvernements doivent désormais recentrer ces stimulus sur l'emploi", prévient Dominique Strauss-Kahn.

Selon lui, ces mesures de soutien sont des mesures de court terme. Sur le moyen terme et le long terme, il faut mettre en place des programmes de réduction des déficits publics. "Il faut que les gouvernements annoncent comment, au cours des années qui viennent, ils vont réduire leur dette", ajoute-t-il, évoquant également "la situation très sérieuse" que connaît aujourd'hui la Grèce.

Le pays, qui a brutalement revu à la hausse, en octobre, ses statistiques de déficit pour 2009, révélant l'état catastrophique de ses finances publiques, a été mis sous surveillance étroite mercredi par la Commission européenne. "L'État grec n'est pas au bord de la banqueroute", tente de rassurer Dominique Strauss-Kahn, qui précise : "La zone euro n'est pas fragilisée. C'est la première épreuve que la zone euro traverse, mais elle l'a traversera. J'ai plutôt confiance."

Revenant sur le terrain de la politique française, Dominique Strauss-Kahn, désigné leader politique le plus aimé des Français dans le dernier sondage Ipsos- Le Point paru en janvier et souvent interrogé sur son désir de se présenter à l'élection présidentielle, affirme qu'à ce jour, il a "l'intention" de faire son mandat, mais qu'il pourrait "se reposer cette question dans certaines circonstances". "Aujourd'hui, la question ne se pose pour aucun des autres candidats potentiels à l'élection présidentielle. Il n'y a aucune raison qu'elle se pose à moi. Donc, je comprends qu'on se pose cette question (mais) vous comprenez que je n'y apporte pas de réponse aujourd'hui", a-t-il insisté. Son mandat à la tête du FMI court jusqu'en novembre 2012, année de l'élection présidentielle en France. Or certains socialistes, Martine Aubry, première secrétaire, en tête, souhaitent voir les primaires organisées "entre mai et la fin de l'année" 2011.

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