TOUT EST DIT

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jeudi 22 octobre 2009

Le moral des industriels français continue de monter

Après avoir lourdement chuté au printemps, l'indice mesurant le moral des industriels publié par l'Insee a gagné 3 points en octobre. Il reste encore néanmoins très faible.

Depuis mars dernier, les chefs d'entreprise mois après mois se montrent un peu plus optimistes. En octobre, l'indicateur mesurant le moral des industriels a gagné 3 points, à 89 points, a annoncé l'Insee. En mars, il était à 69 points, un niveau inédit depuis sa création. Il reste néanmoins faible et bien inférieur à sa moyenne de long terme (100 points).

Reste que l'institut des statistiques note que les chefs d'entreprise interrogés en octobre constate une nouvelle amélioration de leurs perspectives personnelles de production pour les prochains mois. De fait, la composante mesurant ces perspectives personnelles retrouve quasiment son niveau d'avant la crise. Idem pour les perspectives générales, qui représentent l'opinion des industriels sur l'activité de l'industrie dans son ensemble et qui poursuivent également leur redressement, ajoute l'Insee.

Les industriels sont également de plus en plus nombreux à déclarer que leur activité passée a progressé, même si les stocks de produits finis demeurent jugés inférieurs à leur niveau de longue période. Elément important de la reprise économique attendue, les carnets de commandes, notamment étrangers, se regarnissent de nouveau, mais ils sont toujours considérés comme peu étoffés, précise l'enquête de l'Insee.

"Cela signifie donc que l'industrie et l'économie françaises sont non seulement sorties de la récession mais surtout qu'elles se dirigent désormais vers son rythme de croisière, qui reste néanmoins celui d'une croissance molle", estime l'économiste Marc Touati de chez Global Equities. Après une chute du produit intérieur brut (PIB) de 2,25% en 2009, le gouvernement table sur une croissance de 0,75% en 2010.

"Les entreprises sont allées jusqu'au bout de leur logique de déstockage, ce qui signifie que, désormais, toute variation de la demande, même minime, se traduira obligatoirement par une hausse correspondante de la production. En revanche, rien ne garantit aujourd'hui que les industriels se sentent dans l'obligation de reconstituer des niveaux de stocks équivalents à ceux qui prévalaient avant la crise", analyse pour sa part Alexander Law (Xerfi).

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