TOUT EST DIT

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dimanche 2 mars 2014

La Troisième Guerre mondiale nous menace-t-elle ?


De quoi nous sommes-nous mêlés de proposer à l’Ukraine une possibilité de rejoindre l’Europe ?
L’Union européenne a été construite dans l’objectif d’éviter une future guerre mondiale, et c’est à cause d’elle que cette Troisième Guerre mondiale risque de nous conduire vers une nouvelle catastrophe. Il fallait laisser le libre choix à l’Ukraine de se prononcer démocratiquement par référendum sans aucune intervention externe, ni d’un côté ni de l’autre.
On ne peut pas obliger un peuple qui ne le souhaite pas dans sa majorité de quitter un allié pour un autre. Nous nous gavons de mots ! Ce pauvre peuple dirigé par des gouvernements corrompus et qui, sous la menace d’une dictature russe, n’aspire qu’à rejoindre nos valeurs, nos lois, notre justice, notre niveau de vie élevé et tout le bien-être que nous pouvons – prétendument – leur apporter, etc. Eh bien, non !
Une moitié de ce peuple ne veut pas entendre parler de l’Europe et on peut même se demander si l’autre moitié en a tellement envie… Aujourd’hui, l’alternative est simple : soit la partition, soit l’affrontement. L’Ukraine de l’Est (Crimée) ne reconnaît pas le gouvernement de l’Ukraine de l’Ouest et vice versa. L’une parle russe, l’autre ukrainien, sans parler des sujets religieux. La Tchécoslovaquie s’y est résolue et cela ne lui a pas si mal réussi.
La Russie a décidé l’envoi de troupes afin de maintenir l’ordre, protéger ses partisans, mais surtout son accès direct à la Méditerranée par Sébastopol, où se trouve la plus grande partie de sa flotte. Qu’allons-nous faire ? L’Union européenne, qui est dans l’incapacité de soutenir la France dans son rôle de gendarme de l’Afrique, va-t-elle envoyer des troupes dans l’Ukraine de l’Ouest ? Lesquelles ? Polonaises, finlandaises ?
Comme elle sera incapable de le faire, ce seront les Américains qui, une fois encore, montreront les dents aux Russes. Et nous revoilà plongés en pleine période de la guerre froide, en 1962, lorsque la flotte et les missiles russes approchaient des côtes cubaines et que nous étions à deux doigts de l’affrontement et de la catastrophe. À l’époque, l’URSS a fait marche arrière ! Mais aujourd’hui, Poutine fera-t-il marche arrière ?
Ce n’est pas l’Union européenne qui fait peur aux Russes, ni à personne d’ailleurs, et nous craignons bien plus qu’eux une Troisième Guerre mondiale. Alors, très vite, un nouveau Yalta (qui justement se situe en Crimée/Ukraine) pour sauver un monde de plus en plus en péril par la folie de quelques dirigeants !

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