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mercredi 12 mars 2014

Écoutes de Sarkozy : l'ahurissante communication du gouvernement

Dans une succession d'interventions médiatiques qui donnent le sentiment d'une grande improvisation, les membres du gouvernement mis en cause par l'UMP se contredisent les uns les autres.

Nicolas Sarkozy a été mis sur écoute par la justice dans le cadre de l'enquête sur un financement supposé de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Kadhafi. "Véritable espionnage politique", selon le patron de l'UMP Jean-François Copé. Nécessité d'une commission d'enquête parlementaire pour l'ancien Premier ministre François Fillon. Besoin de convoquer en urgence le Parlement pendant la trêve liée à la campagne des municipales, selon le patron de l'opposition à l'Assemblée Christian Jacob. La droite ne lésine pas sur l'indignation.
Le gouvernement aurait pu se contenter de répliquer en rappelant le coeur du sujet : les affaires qui cernent l'ancien président depuis sa défaite en 2012. Mais non. Dans une ahurissante succession d'interventions médiatiques qui donnent le sentiment d'une grande improvisation, les membres du gouvernement mis en cause par l'UMP se contredisent les uns les autres. 

Taubira "très claire"

Tout commence avec Christiane Taubira. Le 10 mars, invitée du 20 heures de TF1, la ministre de la Justice jure : "Je n'avais pas l'information" concernant les écoutes de Nicolas Sarkozy, révélées au grand jour par Le Monde le 7 mars, précisant être "très claire" sur le sujet. La garde des Sceaux s'appuie sur le fait que l'enquêteest menée par des magistrats du siège, donc indépendants de la chancellerie, qui ne lui rendent pas de comptes.

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