jeudi 13 février 2014
François Hollande aux Etats-Unis : petites gaffes en série à Washington
La visite d'Etat de François Hollande aux Etats-Unis, qui s'achève ce mercredi, a été émaillée des quelques bévues venues de sa délégation, mais pas que.
Pour finir : en invitant au dîner de gala, mardi 11 février, Stephen Colbert, la Maison Blanche a-t-elle commis un impair ? Assis à côté de Michelle Obama et donc à proximité immédiate du président de la République, cet humoriste a comparé dans son show, le 15 janvier dernier, François Hollande à Quasimodo. Metronews souligne que, pour le moment, personne ne s’est publiquement offusqué de sa présence.
La visite d'Etat de François Hollande aux Etats-Unis ne s'est pas totalement déroulée sans accrocs : récit en trois temps des à-côtés de ce voyage.
Jean-Paul Huchon, qui fait partie de la délégation accompagnant François Hollande pendant son séjour aux Etats-Unis, a tout d'abord commis plusieurs impairs à en croire un article duPoint. Ce lundi, le président PS de la région Île-de-France est descendu de l’avion avec son portable vissé à l’oreille, ne prêtant visiblement pas attention aux hymnes nationaux français et américain qui étaient joués quand il a foulé le tapis rouge... Autre gaffe, le lendemain, il a tout simplement oublié de se réveiller pour l’accueil officiel à la Maison Blanche par le couple Obama. Le Point précise que cette panne d’oreiller ne l’a pas empêché d’être invité au dîner de gala le soir même.
Deuxième temps avec Pierre Gattaz, lui aussi présent dans la délégation française, qui a critiqué le pacte de responsabilité de François Hollande lors d’un point presse informel à Washington. D’après des propos rapportés par Le Figaro, le patron du Medef aurait lancé : "Quand j'entends parler de contreparties dans ce pacte, j'entends aussi des gens qui me disent, on va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n'y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités. Il faut arrêter ce discours qui est insupportable. Nous ne sommes pas dans une cour d'école". Une sortie qui est mal passée dans l'hexagone : le recadrage n’a d'ailleurs pas tardé, de la part de Matignon. Jean-Marc Ayrault a souhaité à "M. Gattaz, quand il sera revenu en France, [de] rencontre[r] vite les organisations syndicales comme c'était prévu pour engager le dialogue social vraiment sur le pacte". Avant de glisser, sur un ton glacial : "Je pense que le décalage horaire peut parfois poser des problèmes."
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