TOUT EST DIT

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dimanche 5 janvier 2014

'La France est le véritable homme malade de l'Europe'

 Un jugement qui a été confirmé jeudi par la publication par Markit des indices PMI (Purchasing Managers Index) qui décrivent les intentions de commandes des responsables des achats de grandes entreprises de plusieurs pays.
Dans presque tous les pays suivis par cette enquête, l’indice est en augmentation, à l'exception de la France, où est tombé à son niveau le plus bas en sept mois. A 47 points, en dessous du seuil fatidique de 50 qui marque une croissance économique (en dessous de 50, c’est un signe de contraction de l’économie), l’indice français est bien en deçà de la moyenne de la zone euro (52,7) et de l'autre grande économie de la zone euro, l'Allemagne, (53,4). Nos voisins du sud ont le plus mauvais indice de tous les pays énumérés.
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Dans son rapport publié le mois dernier, le Lisbon Council explique pourquoi la France détonne tant: «L'une des principales raisons pour lesquelles la France se distingue comme le vrai problème c’est que la plupart des pays en difficulté de la zone euro ont fait de tels progrès ». Le groupe de réflexion a comparé la France d'aujourd'hui avec l'Allemagne au tournant du millénaire. Ce n'est que lorsque Gerhard Schröder a mené des réformes approfondies que le pays a été en mesure de prendre la position de tête du peloton.

Toutefois, toutes les analyses ne parviennent pas à la même conclusion que Markit. L'institut national de statistique français, l’Insee, constate une augmentation de 2 points sur son échelle de valeurs de ses indicateurs manufacturiers. Les chiffres concernant les ventes de voitures neuves en France témoignent d’une hausse de 9,4% par rapport au mois de décembre de l’année dernière. Renault a rapporté une hausse de 38%, et même PSA Peugeot Citroën a enregistré une augmentation de 10%.
D'autres attribuent les mauvais chiffres français au manque de compétitivité dans le secteur industriel où les réformes sont à peine mises en œuvre. « L’aversion de la France pour les réformes et sa politique posent un sérieux risque extrême pour l’Europe [Les chocs de probabilité faible mais d'impact fort] », avertit le Lisbon Council.

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