mardi 5 novembre 2013
Prostitution : Najat Vallaud-Belkacem persiste et signe
Sur le plateau de BFM, la porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes enfonce le clou sur la pénalisation des clients... et la mention de l'orientation sexuelle des personnages historiques dans les manuels scolaires.
Sûre d'elle, Najat Vallaud-Belkacem, sur le plateau de BFM Politique-RMC-Le Point, après l'annonce de la destruction d'un nouveau portique écotaxe en Bretagne : "Les portiques enlevés seront remis." La porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes ajoute même, bonne nouvelle pour les contribuables, que le contrat signé entre l'État et Écomouv' le 6 mai 2012, prévoit des "assurances" sur ces désormais célébrissimes portiques. Plus embêtée, la ministre, lorsqu'on l'interroge ensuite sur l'invisibilité récente de Manuel Valls en pleine affaire des "bonnets rouges" : "Je ne connais pas son agenda."
Sur sa volonté de sanctionner les clients des prostituées, elle reste ferme, malgré les déclarations d'intellectuelles comme Élisabeth Badinter ou Élisabeth de Fontenay, qui l'accusent de préparer "un enfer pavé de bonnes intentions" : "Il faut tarir la demande pour éviter que ne se multiplie l'offre", martèle la ministre, en se fondant sur la situation allemande. "En Allemagne, où l'on a choisi de rouvrir les maisons closes, en se disant que, puisque c'est le plus vieux métier du monde, autant l'hygiéniser, etc., etc., on estime qu'il y a 400 000 personnes prostituées contre 20 000 à 40 000 dans notre pays... Cela montre bien que le fait de réglementer et légitimer la prostitution fait se développer l'offre."
L'émission était aussi l'occasion de l'interroger sur la GPA et son souhait de voir spécifiée, dans les manuels scolaires, l'orientation sexuelle des personnages historiques.
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