TOUT EST DIT

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mercredi 20 novembre 2013

François Hollande engage la France dans le déclin Italien...


Comme ce fut en Grèce, comme ce sera en Italie, François hollande engage son pays vers une casse sociale où les plus faibles seront ceux qui trinqueront le plus... 
A la base un cocktail détonant : Dette et chômage. Ce mélange explosif entraine des dommages qui touchent d'abord les plus faibles avec un impact inversement proportionnel à la puissance du Pays : Plus fort en Grèce, moins en Italie et plus faible en France. 
On sait ce qu'il en est de la Grèce, mais l'Italie avec un chômage supérieur à 12% et une dette qui grimpe au-delà de 130% du PIB entre dans la phase des soucis. Pour le moment elle arrive à étaler grâce à une ponction conséquente dans l'épargne de ses citoyens. Mais quand le seuil fatidique sera atteint, L'Italie n'aura d'autre ressource que de se tourner vers l'Europe qui ne pourra pas la laisser tomber. Dès lors on connait le processus : il est terrible pour les couches sociales les plus fragiles. 
En arrivant au pouvoir, François Hollande avait le choix entre deux priorités : la compétitivité ou l'impôt : Il a choisi l'impôt. Comme l'impôt freine la compétitivité qui, à son tour, induit du chômage le recours à la dette est inéluctable et c'est bien ce que l'on voit aujourd'hui. La France se place à la deuxième place de la zone Euro en matière d'émission de dettes. (174 milliards d'euros en 2014 juste derrière l'Italie). 
C'est en 2015 que la France se trouvera face au mur de la dette. C'est à ce moment que l'échec de François Hollande deviendra patent... A moins qu'il ne change dès à présent de politique. 
François Hollande dispose encore de deux leviers : Une relance forcenée de la compétitivité et une réduction des déficits par des restructurations plutôt que par la mise à la diète des services de l'Etat. Cela lui permettrait de racheter un maximum de papier qui arrive à échéance dans le proche avenir. 
Faute de quoi, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la France se trouvera juste après l'Italie forcée d'avaler la purge que lui imposeront l'Europe et le FMI. Aussi mal structurée qu'elle soit, la zone euro n'en reste pas moins maitresse du jeu et imposera les ajustements nécessaires même au prix du sang des plus pauvres. 
Encore faut-il ajouter deux inconnues : Les réactions sociales et celles des marchés. 
L'Homme d'Etat doit prendre conscience de tous ces risques et agir en fonction de l'intérêt général : 
1) Convoquer des Etats Généraux avec les leaders des forces Républicaines : Socialistes, Centre, Droite. 
2) Définir une politique cadre de salut public. 
3) Nommer un gouvernement tripartite dévoué à l'intérêt national. 
Le moment est venu pour François Hollande de montrer que les Français ont bien élu un bâtisseur de cathédrales plutôt que le Facteur Cheval. 

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