A quel corps appliquer l’antidote ? Au corps social ? A des parties de ce corps, le citoyen, le politique, le politicien ? Quels sont les symptômes qui seront pris en compte ? Le désintérêt des citoyens manipulés depuis si longtemps par des politiciens qui font passer leurs intérêts ou ceux des lobbys qui les ont portés au pouvoir, avant une politique conduite pour le bien des peuples ? L’environnement économique dicté par le pouvoir financier qui commande dans l’ombre, ce qui rend les « changements » de gouvernements inutilement ridicules ? La déstabilisation générale des sociétés de par le monde, appelée, par ceux qui en sont les pilotes, mondialisation ?
On n’applique pas des antidotes à un thermomètre ! Déliquescence des institutions, échec de l’éducation, de l’intégration, du vivre ensemble, dans un environnement où ont été glorifiés la réussite personnelle, l’individualisme, le « tout le monde uni contre tous les autres », la culpabilisation…
La solution ? Une constituante dans laquelle ce ne seront pas aux hommes (et femmes) de pouvoir, d’écrire les règles du pouvoir, mais à un panel de représentants des différents corps de la société, en vue de la mise en place d’une réelle démocratie.
Une révolution calme, celle des chrysanthèmes ou, selon la saison, des pâquerettes, dans laquelle seront mis sur la touche tous les politiciens plus ou moins corrompus. Car ceux qui s’intéressent à la vie publique le savent, notre République a laissé s’établir à tous les niveaux une corruption asphyxiante. Vous le savez, vous journalistes qui recevez régulièrement les messages des lanceurs d’alertes, que vous ne pouvez traiter tant ils sont nombreux.
En dehors de cette solution, si la révolte sanglante liée aux conditions économiques n’éclate pas avant, en 2017 c’est la guerre civile qui nous attend.
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