Lors d'une conversation téléphonique entre Barack Obama et François Hollande dans le cadre de l'affaire d'espionnage par la NSA, Hollande a exprimé sa "profonde réprobation". Le président américain a assuré que les pratiques de la NSA étaient passées en revue.
Le président américain Barack Obama s'est entretenu lundi 21 octobre au téléphone avec son homologue François Hollande, en pleine controverse née de révélations sur les activités d'espionnage des Etats-Unis en France, dont certaines ont été "déformées" selon la Maison Blanche.
Certaines activités "déformées"
Lors de cet appel, Obama et Hollande "ont parlé des récentes révélations dans la presse, dont certaines ont déformé nos activités et d'autres soulèvent des questions légitimes pour nos amis et alliés sur la façon dont ces capacités (de surveillance) sont employées", a précisé la présidence américaine dans un communiqué.
"Le président (Obama) a dit clairement que les Etats-Unis avaient commencé à passer en revue la façon dont nous récupérons des données du renseignement, pour que nous puissions parvenir à un équilibre entre les préoccupations de sécurité légitimes de nos concitoyens et alliés, et la protection de la vie privée qui inquiète tout le monde", selon la même source.
"Les deux présidents sont d'accord sur le fait que nous devrions continuer à discuter de ces questions via les canaux diplomatiques à l'avenir", a ajouté la présidence américaine, en affirmant que "les Etats-Unis et la France sont des alliés et des amis, et entretiennent une relation de travail étroite sur de nombreuses questions, dont la sécurité et le renseignement".
"Le président (Obama) a dit clairement que les Etats-Unis avaient commencé à passer en revue la façon dont nous récupérons des données du renseignement, pour que nous puissions parvenir à un équilibre entre les préoccupations de sécurité légitimes de nos concitoyens et alliés, et la protection de la vie privée qui inquiète tout le monde", selon la même source.
"Les deux présidents sont d'accord sur le fait que nous devrions continuer à discuter de ces questions via les canaux diplomatiques à l'avenir", a ajouté la présidence américaine, en affirmant que "les Etats-Unis et la France sont des alliés et des amis, et entretiennent une relation de travail étroite sur de nombreuses questions, dont la sécurité et le renseignement".
François Hollande a exprimé à Barack Obama sa "profonde réprobation"
Plus tôt lundi, la Maison Blanche a minimisé cette nouvelle controverse sur les opérations de renseignement américaines à l'étranger, assurant que Washington y récupérait des données de même nature que "tous les pays".
Selon le journal français Le Monde, l'agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le site internet du Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden, à l'origine de révélations en juin.
Lors d'une conversation téléphonique, le président français "a demandé que toutes les explications soient fournies, ainsi que l'ensemble des informations dont pourrait disposer l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden", selon un communiqué de la présidence française. François Hollande "a fait part de sa profonde réprobation à l'égard de ces pratiques, inacceptables entre alliés et amis, car portant atteinte à la vie privée des citoyens français".
Selon le journal français Le Monde, l'agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le site internet du Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden, à l'origine de révélations en juin.
Lors d'une conversation téléphonique, le président français "a demandé que toutes les explications soient fournies, ainsi que l'ensemble des informations dont pourrait disposer l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden", selon un communiqué de la présidence française. François Hollande "a fait part de sa profonde réprobation à l'égard de ces pratiques, inacceptables entre alliés et amis, car portant atteinte à la vie privée des citoyens français".
"Travailler ensemble pour établir les faits"
Obama et Hollande "sont convenus de travailler ensemble pour établir les faits et la portée exacte des activités de surveillance révélées par Le Monde", souligne le communiqué. "Ils ont souligné que les opérations de collecte de renseignement devaient être encadrées, notamment dans uncadre bilatéral, pour servir efficacement la seule lutte qui vaille, c'est-à-dire la lutte contre le terrorisme", a précisé la présidence française.
Dans la foulée, Paris a demandé à l'ambassadeur américain, convoqué au ministère des Affaires étrangères, de lui donner des assurances que l'interception de communications n'avaient "plus cours". Le sujet devait être évoqué mardi 22 octobre par le chef de la diplomatie Laurent Fabius avec son homologue américain John Kerry, lors d'un entretien prévu au Quai d'Orsay, avant une réunion des Amis de la Syrie à Londres.
John Kerry a confirmé lundi que le dossier serait abordé. "La France est l'un de nos plus vieux alliés dans le monde et j'ai une très étroite relation de travail avec Laurent Fabius", a indiqué Kerry lors d'une conférence de presse à Paris. "Nous aurons des discussions bilatérales, y compris avec nos partenaires français, pour régler ces questions", a ajouté le responsable américain.
Dans la foulée, Paris a demandé à l'ambassadeur américain, convoqué au ministère des Affaires étrangères, de lui donner des assurances que l'interception de communications n'avaient "plus cours". Le sujet devait être évoqué mardi 22 octobre par le chef de la diplomatie Laurent Fabius avec son homologue américain John Kerry, lors d'un entretien prévu au Quai d'Orsay, avant une réunion des Amis de la Syrie à Londres.
John Kerry a confirmé lundi que le dossier serait abordé. "La France est l'un de nos plus vieux alliés dans le monde et j'ai une très étroite relation de travail avec Laurent Fabius", a indiqué Kerry lors d'une conférence de presse à Paris. "Nous aurons des discussions bilatérales, y compris avec nos partenaires français, pour régler ces questions", a ajouté le responsable américain.
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