TOUT EST DIT

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vendredi 6 septembre 2013

Marseille : le tabou de l’immigration massive

Marseille : le tabou de l’immigration massive


Marseille, la ville du crime organisé. Quatorze morts depuis le début de l’année. Comme on a l’impression d’apprendre la nouvelle d’un mort par jour, on se demande si ce chiffre de quatorze n’est pas trafiqué, même s’il est déjà joli ! Et pour le nombre de blessés, victimes de fusillades, de règlements de compte ou de balles perdues, on peut multiplier par dix. A nouveau, jeudi matin, un homme d’une vingtaine d’années a été abattu à l’aube à La Ciotat. Rien sur son origine ethnique, son identité. Comme toujours. Rien sur celle de ses tueurs. Comme d’hab.
Devant plusieurs témoins, il a été assassiné par balles vers 5 h 30 par des hommes cagoulés devant le siège de son entreprise, la société de collecte d’ordures ménagères Urbaser.
Intransportable, se vidant de son sang, il a été pris en charge par les secours sur place, où il est décédé vers 6 h 15.
Touché au mollet, à la cuisse et au bras
Pas plus tard que dimanche dernier, trois « jeunes » âgés de 21 à 29 ans ont été blessés par balles dans le centre-ville de Marseille lors d’une fusillade à la kalachnikov et au pistolet 9 mm, à la sortie d’une boîte de nuit. Connus des services de police pour de petits délits, deux présentent « des blessures superficielles, les balles ayant éraflé la tête et le thorax », tandis qu’un troisième, touché « au mollet, à la cuisse et au bras, a perdu beaucoup de sang ». Des « jeunes », quoi. Circulez, y a rien à demander. 35 douilles encore chaudes disséminées sur la place de l’Opéra témoignent de la violence de la scène, survenue peu avant 7 heures dans ce quartier très fréquenté la nuit, à deux pas du Vieux-Port. Les riverains sont sous le choc.
Vendredi 30 août, un « jeune homme » était grièvement blessé à la tête dans la cité phocéenne. Un « jeune homme ». De bonne famille sans doute.
Jamais sans mon « gun » !
Sans oublier cette emblématique prise d’otage à l’hôpital nord de Marseille, que l’on apprend seulement maintenant, révélée par le quotidien La Provence, près de trois semaines après les faits. Opéré après s’être fait tirer dessus quelques jours plus tôt dans un bar de la ville, un caïd a refusé de se séparer de son « gun » dans son lit d’hôpital… Convaincu (probablement à juste titre) que ses agresseurs le cherchaient dans l’établissement, il a pris en otage le personnel pendant de longues heures.
A peine sorti de réanimation et transféré au service de chirurgie thoracique, l’homme s’est fait apporter une arme par un visiteur. Entraînant la protestation du personnel médical. Furieux de leur peu de compréhension des mœurs du milieu, il a insulté et menacé les médecins et les infirmières avec son arme et interdit à quiconque d’entrer ou de sortir du service. La prise d’otages a pris fin avec l’intervention de la police. L’individu a été appréhendé mais a pu repartir libre, alors que son arme n’a pas été retrouvée.

Les soignants dans la crainte de représailles
Dénouement qui se passe de longs discours : « Les soignants qui ont été victimes de l’agression n’ont pas porté plainte, car ils ne voulaient pas donner leur identité par peur des représailles », affirme l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Depuis, l’affaire n’a pas été rendue publique.
« Le personnel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions dans la sécurité. Ce type de situation devient banal ! », a dénoncé jeudi Audrey Jolibois, secrétaire générale adjointe à l’AP-HM de Force ouvrière.
« Je n’en avais pas eu connaissance », a réagi le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, évoquant au micro de BFM TV un « dysfonctionnement vis-à-vis de la police et de la justice ».
« Je m’étonne que les infirmières n’aient pas parlé » déclare-t-il. Mais oui, pourquoi ? A son avis ? Pour ne pas se retrouver criblées de balles au premier coin de rue et allonger le score marseillais des règlements de compte, peut-être, non ? Ou parce qu’elles savent bien, elles, l’origine ethnique des voyous qui les terrorisent et que les dénoncer comme tels équivaut à une autre mise à mort, médiatique, politique et judiciaire, celle-là. Ce sont elles qui seront accusées de racisme et de mensonge si elles parlent… On connaît la chanson.
Une délinquance typée
Et pourquoi, plutôt que d’incriminer les malheureuses victimes terrorisées, ne nous dit-il pas, lui, le responsable de la ville, le grand courageux, la grande gueule forte en rodomontades, qui sont ces nouveaux caïds, qui composent principalement à Marseille comme en Seine-Saint-Denis cette délinquance sauvage qui a remplacé le banditisme « à la papa », selon l’expression de l’avocat spécialisé Gérald Pandelon ? Lui, au moins, parle clair et net de ce que tous les Marseillais savent et que le gouvernement ne dit jamais :
« C’est incroyable à quel point les acteurs politiques nationaux et locaux ont tendance à sous-estimer cette délinquance sauvage qui sévit à Marseille. N’oublions pas que, sur une population d’environ 900 000 habitants, près de 400 000 personnes sont d’origine extra-européenne. Or, reconnaître qu’il y a un lien évident entre ce nouveau type de délinquance et une immigration massive entraînerait des poursuites pénales en cascade contre les courageux auteurs de ces propos ; plaintes qui seraient portées au pénal par des avocats à l’affût de toute dérive oratoire d’acteurs politiques réalistes. Cet aspect-là de la délinquance semble constituer d’ailleurs, pour nos élites, une sorte de tabou. La crainte d’être stigmatisé comme étant un acteur politique “raciste” conduit la classe politique en général à éviter ce débat qui, pourtant, demeure essentiel. A croire que l’on examine davantage les conséquences découlant des infractions que leurs causes. Il est inutile, en effet, d’extrapoler sur l’avenir de la France dans 25 ans si l’on n’est pas capable de régler aujourd’hui des problèmes plus urgents et actuels. Force est d’admettre qu’en la matière, l’horizon indépassable du politique demeure le non-dit. 
Pourtant, le sang continue et continuera à couler… »
Et la parole à être interdite. Bientôt les municipales. 

Virons les incapables, les autistes et les vendus.

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