jeudi 29 août 2013
UMP, l’inventaire des prétendants
Dans le commerce, septembre n’est pas la date idéale pour dresser l’inventaire. Dans les boutiques politiques, c’est autre chose.
L’inventaire de l’ère Sarkozy lancé par Jean-François Copé empoisonne la rentrée de l’UMP. Entre les partisans de l’examen critique du précédent quinquennat et les adversaires farouches d’un exercice qui pourrait tourner à l’auto flagellation, le gouffre est aussi abyssal que la dette de la France.
Du coup, plutôt que de ressasser le passé, les caciques de la droite se projettent dans l’avenir et 2017. C’est moins risqué.
Pour se donner de la hauteur, Laurent Wauquiez gravit le mont Mézenc, version libérale de la Roche de Solutré. Preuve que la génération Mitterrand a laissé des traces…
Jean-François Copé s’est, lui, engagé à libérer la France du “joug socialiste” ; l’appel sur Radio Londres ne saurait tarder… L’ancien Premier ministre François Fillon préfère le droit d’inventer au devoir d’inventaire. Ce qui est une façon élégante de pointer le manque d’imagination d’hier. Même Michèle Alliot-Marie ne s’interdit rien pour 2017, c’est dire si l’avenir peut réserver des surprises.
Cette rafale de bonnes intentions ressemble comme deux gouttes d’eau à un tir de barrage. Pour empêcher une bonne fois pour toutes Nicolas Sarkozy de troubler le bal des prétendants. Comme si l’absent continuait de battre la mesure…
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